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Entreprendre est amusant, diriger est captivant, réussir est grisant : être obligé d’aller à contre-vent est plombant.

Tenir la barre, contre vents et marées, au soleil et dans la tempête, est un jeu merveilleux et passionnant, mais parfois déroutant et usant.

Entreprendre et décider seul, devenir enfin responsable et autonome : Le métier exaltant, à la fois impossible et merveilleux de chef d’entreprise.

 

Tenir la barre et les destinées de son entreprise est véritablement fantastique, il est enfin possible de concevoir, diriger, inventer et développer avec sa propre volonté, ses moyens et ses capacités tout ce que l’on a accumulé comme expérience et comme reconnaissance dans son cœur de métier.

Enfin seul à décider, enfin libre de son avenir et maître du futur !

Personne pour revenir sur un savoir, une vision, une stratégie claire, des objectifs et des résultats qui viendront couronner le juste succès de nos efforts et de nos idées, de notre propre créativité, – et de celle de nos équipes si des collaborateurs se joignent à l’aventure -.

Reste un nouveau métier à découvrir et à dompter : celui de chef d’entreprise.

Personne ne nous a prévenus, car il faut  être dans le « bain », que ce serait un métier à part entière avec des responsabilités bien différentes de celles de notre cœur de profession.

Des responsabilités parfois envahissantes, voir écrasantes, qui se doublent d’aléas incontrôlables.

En passant du statut de salarié avec des règles bien établies, nous découvrons un monde d’incertitudes et d’aléas impossibles à prévoir ou à organiser, de décisions extérieures prises à l’encontre de nos propres prévisions, pourtant concrètes, vérifiables et raisonnables : report de calendrier dans certains dossiers, délais de règlement client non respectés, trésorerie à réorganiser, imprévus quotidiens sur les chantiers en cours avec leurs conséquences humaines et économiques directes, erreurs dans les informations fournies par les partenaires en matière de gestion des charges sociales et fiscales, nouvelles lois remettant en cause l’équilibre des prévisionnels, contraintes budgétaires revues en cours de dossiers, changement de règles commerciales dans les appels d’offre et sur les marchés, jeu des lois sociales, administratives et économiques qui changent constamment au fil des mois, retournements de situation de clients importants soudainement en difficulté par les lois du marché, congés maladies imprévus, calendrier et échéances désorganisés, appels de cotisations fluctuants, basés sur des calculs délirants et invérifiables, même par le comptable, etc.

Il nous arrive alors d’être abasourdi par le cumul des évènements imprévus et incontrôlables indépendants de notre bonne volonté et incompressibles ou indétournables malgré la magie de notre capacité à réinventer le moment présent et les situations, à rebondir et à réagir.

Ce qui était un jeu fascinant au début, un sentiment infini de liberté et de libre arbitre, avec de multiples rebondissements et obstacles à franchir joyeusement, comme autant de défis, devient peu-à-peu de plus en plus lourd à porter.

Les coups et les à-coups finissent par assommer, anesthésier, bourdonner et se multiplier comme autant de moustiques, d’insectes et d’ombres furtives et insaisissables qui viennent à la fois nous provoquer, nous piquer et nous faire tourner en bourrique sur nous-mêmes.

L’indépendance et l’autonomie se transforment peu-à-peu en solitude. L’isolement s’installe.

Il est alors naturellement impossible de partage ses doutes et ses incertitudes au risque d’ébranler l’édifice qui semble devenir de plus en plus fragile face à ces aléas incontrôlables et imprévisibles.

L’entreprise peut aller très bien, mais son fonctionnement devenir impossible à appréhender complètement.

Y a-t-il un pilote dans l’avion ? La feuille de route est’elle toujours la même ? Qui tient la barre, le manche, le volant ? Parfois pas nous, et c’est souvent la décision arbitraire de tiers qui la tient ou l’écrit, ce qui est forcément préoccupant, déroutant et effrayant.

Qu’est-ce que c’est que ce monde de fous, imprévisible et aléatoire, qui passe de la houle à la tempête, puis au calme, au grand soleil, aux soubresauts et à l’orage, sans prévenir ?

Comment se confier lorsque l’image et la réputation de l’entreprise, son équilibre structurel et économique, sont en jeu face aux fournisseurs, aux clients, aux partenaires ? Comment en dire quelque chose à la famille et aux amis à qui vous devez assurer confiance et sécurité ?

Des fois, vous aimeriez pouvoir tout poser, vous débarrasser de vos doutes, de vos incertitudes et de vos responsabilités, mais c’est impossible.

Avec qui pouvez-vous partager vos peurs, vos angoisses, vos doutes et vos incertitudes ?

Qui peut réellement vous comprendre et imaginer ce que vous vivez au quotidien ?

Personne à part d’autre chefs d’entreprise et entrepreneurs, comme vous. Mais eux-mêmes ne peuvent parler et se confier, pour exactement les mêmes raisons que les vôtres.

Tout le monde compte sur vous, et vous ne pouvez compter sur personne, sauf sur vous-même.

Et là, vous sentez que vous avez besoin de vous retrouver, vous avez l’impression de tourner en rond autour des mêmes idées, des mêmes solutions, qui ont produit les mêmes effets et les mêmes résultats que précédemment.

Pourtant, vous savez que vous avez la solution en vous, mais comment l’extraire, la retrouver, au milieu des pensées, des idées et des contraintes qui vous assaillent constamment, de jour comme de nuit ? Vous savez qu’elle existe, mais vous ne la voyez pas, vous n’arrivez pas à vous apaiser et vous commencez à fatiguer.

En fait, la bonne nouvelle, c’est que toutes les solutions sont toujours en vous, votre potentiel est intact, mais vous ne pouvez pas les entendre.

Si vous ne pouvez pas les entendre, ni les écouter, c’est parce que vous ne pouvez pas en parler, les formuler : elles sont mêlées à des pensées intimes, des pensées personnelles, des pensées qui doivent aussi rester secrètes, et d’autres qui vous font penser que vous pourriez être jugé-e.

Alors les pensées stratégiques ne peuvent surgir, puisqu’elles ont fini dans cet imbroglio par devenir liées et enfouies au milieu de toutes ces pensées impossibles à partager.

Pourtant c’est simple, il suffit de tirer les fils de la pelote, de dégager de ce que l’on éprouve, des peurs, des émotions et des angoisses, les différents fils qui constituent la solution, votre solution, votre liberté et votre libre arbitre.

C’est la vision du chef d’entreprise, du dirigeant, votre vision, qui peut enfin être débarrassée de toutes ces scories et reprendre son régime normal, son libre arbitre.

Une vision claire et limpide, apaisée et sûre, affirmée.

Il suffit de parler, de s’écouter dire ce que l’on n’entend pas dans ses pensées, d’entendre et de saisir les opportunités de sa propre parole.

Sans jugement, en toute indépendance et autonomie, face à soi-même, face à sa propre vérité.

La parole libère, et vous savez maintenant pourquoi. A vous de trouver le courage et l’assurance d’affronter vos peurs et vos freins, vos préjugés, et de venir vous libérer : c’est justement la force des décideurs de savoir se dépasser et d’affronter l’inconnu pour en retirer de nouvelles expériences et de nouvelles idées. La balle est dans votre camp.

Comment parler à quelqu’un en toute sécurité, sans être jugé, et en toute indépendance ?

Je connais tout cela, je suis passé par là, car j’ai été chef d’entreprise et employeur pendant plusieurs années. C’est ainsi que j’ai découvert, appliqué et mis en œuvre un dispositif, une méthodologie et des outils adaptés au caractère farouchement indépendant des chefs d’entreprise et des entrepreneurs.

Ce procédé s’adresse uniquement à ceux qui sont prêts à s’engager pour obtenir des résultats.

En mettant en œuvre cela avec les premiers entrepreneurs et entrepreneuses qui s’y sont prêtés, la surprise a été grande : il se trouve que sur ce public spécifique, les premiers résultats sont rapides et immédiats.

Pourquoi ?

Simplement parce qu’un décideur ne s’embarrasse pas des problèmes, il ne peut pas se payer ce luxe : il les règle immédiatement, quelle qu’en soit l’importance ou la difficulté.

C’est une question de survie.

Et nous le savons tous très bien, du moins pour ceux qui le vivent au quotidien.

Si vous voulez vous offrir l’opportunité de tenir fermement la barre de votre entreprise, avec une vision claire et la plus sereine possible, quels que soient les aléas, cette solution est pour vous, avec un vrai retour sur investissement : il suffit de vous en emparer, de l’adopter, de l’appliquer sans réserve pour en faire une alliée stratégique au quotidien.

Les clés sont en vous, saisissez-les.

Vous aimez sortir des sentiers battus : laissez-vous surprendre.

Un simple coup de fil suffit pour que tout soit changé, sans rien changer (du moins en apparence…).

Le métier exaltant, à la fois impossible et merveilleux de chef d’entreprise : vous aimez sortir des sentiers battus, alors laissez-vous surprendre.

Le métier exaltant, à la fois impossible et merveilleux de chef d’entreprise : vous aimez sortir des sentiers battus, alors laissez-vous surprendre.

Chef d’entreprise, entrepreneur, dirigeant, vous avez l’habitude d’être parfois sur ce fil du rasoir malgré vos prévisions : c’est le propre de votre métier.

Mais cette fois ci vous ne savez pas…

Il existe un doute raisonnable, voire des arguments tangibles avancés par vos conseillers habituels.

Et vous ne voulez pas mettre le doigt dans l’engrenage…

Impossible à partager, impossible de se confier.

Mais cette fois ci c’est sensible…

Pas de cerveau collectif disponible pour prendre du recul stratégique…

Pourtant vous avez déjà connu cela, et c’est passé.

Comme à chaque fois…

Mais cette fois-ci, cela peut être réellement sérieux.

Vous ne savez pas, le doute est donc bien raisonnable :

qu’est-ce qui vous empêche de ?…

pourquoi ne pas ?…

trop dangereux ?…

trop avancé ?…

trop tard ?…

comment savoir ?…

pourquoi se tourner vers un spécialiste sans risquer de dévoiler une situation qui, si elle est peut-être trop fragile, ne l’est peut-être pas encore ?…

Alors, que faire ?

Comment y voir clair ?

Comment ne pas s’embrouiller soi-même, ou se voiler la face ?

Comment faire face aux peurs et au stress pour dégager l’essentiel, le fil tangible, le point d’équilibre réel qui permet de ne pas sombrer, ne pas s’aveugler, ne pas espérer inutilement sur des solutions hypothétiques, voire même accélérer ou annihiler la situation d’un geste lu d’un mot de trop ?…

Il existe un outil et une méthodologie, qui peuvent paraître surprenants et incongrus pour tout chef d’entreprise qui tient à ses prérogatives, son indépendance, sa liberté et son propre déterminisme.

En effet, adopter et mettre en œuvre ce dispositif permet de rester indépendant, seul maître à bord, et de voir clair, loin et profondément, d’avoir une vision plus large et plus nette sur soi-même et sur toute situation, déjà vécue mais différente, de pouvoir placer chaque chose, chaque élément, chaque acteur et chaque stratégie à sa place, à la place où ils doivent être, en toute évidence. Et de trancher sans se poser de question.

Ce procédé permet également de mener seul ses vrais combats : d’affronter ses peurs, de défier ses angoisses, de rétablir ses vérités, et de trouver non seulement la liberté d’agir, mais aussi de lever ses freins, et de pouvoir réellement le faire, en parfaite connaissance de cause.

Il offre d’utiliser une technique qui déblaie les doutes et les incertitudes, les blocages essentiels, en très peu de temps, pour peu qu’on accepte de les affronter et de les régler immédiatement une fois qu’ils sont décelés : et c’est là que ça se joue, car il s’agit d’un réflexe automatique qui est déjà dans l’ADN de tout décideur, de tout entrepreneur, de tout employeur ou de tout dirigeant dont les biens et le patrimoine dépendent directement de la résolution immédiate des problèmes qui se présentent.

Il ne suffit pas seulement de voir clair, mais d’avoir une certitude basée sur des évidences, ainsi que sur des convictions intimes, enfin éclaircies, et recontextualisées par soi-même dans ce travail.

C’est à vous qu’il appartient de les faire émerger, vous en avez le pouvoir : encore faut-il accepter de mettre en œuvre et d’activer cet outil et cette méthodologie très efficients pour mener à bien cet objectif.

Etes-vous prêt à les découvrir et les éprouver ?

Désirez-vous savoir pourquoi cela n’avait quasiment pas été utilisé en ce sens par des dirigeant-es jusqu’alors ?

C’est pourtant très simple, mais vous n’auriez jamais imaginé qu’ils puissent servir dans ce but, et que le dispositif mis en place soit justement fait pour que ce soit vous, et vous seul, qui meniez cette exploration. Ni que les premiers résultats puissent être si rapides et si efficaces.

Je peux tout vous expliquer, durant un entretien strictement confidentiel.

J’ai été salarié 22 ans, entrepreneur et employeur pendant 11 ans, et je suis passé comme vous, par toutes les phases que vous connaissez en tant que chef d’entreprise. Voire même plus loin dans certains cas. C’est pourquoi, comme vous, j’ai hésité et espéré, voulant éviter le pire à chaque moment décisif. En proie à d’innombrables réflexions.

Il est possible d’éviter ce pire, bien en amont de toute décision inutilement dilatoire, irréfléchie ou irrévocable.

C’est comme cela que j’ai découvert ce procédé, qui curieusement peut être appliqué avec succès à notre métier, métier si singulier qu’on ne peut le partager.

C’est si singulier et efficace que j’ai décidé non seulement de l’appliquer et de l’éprouver, mais ensuite d’en faire mon nouveau métier, depuis juin 2016, après 6 années d’études. Etudes que je poursuis encore et que je continuerai désormais jusqu’à la fin de ma vie professionnelle.

Plusieurs pionniers l’ont éprouvée, et ils m’ont conforté et encouragé à déployer ce procédé suite aux bienfaits et aux résultats qu’ils en ont retiré.

Certains accepteront même, dans un cadre strictement confidentiel, de vous faire directement part de leur expérience, si vous le désirez. Sur simple demande.

Il vous suffit donc de m’appeler.

C’est tout.

Un seul et unique geste pour lever enfin le doute.

Maintenant. Tout simplement.

06 88 45 00 22

Frederic Duplessy

14 Novembre 2018

L’esprit d’analyse : le dispositif d’analyse en ligne

Aimeriez-vous affûter votre esprit d’analyse ?

En tant que dirigeants, nous avons tous généralement un excellent esprit d’analyse.

Mais il se trouve que nous n’entendons pas la moitié de nos pensées, et nous passons involontairement à côté de beaucoup de choses. Ce potentiel est inexploité.

Par ailleurs nous sommes souvent victimes de pulsions et de répétitions que nous ne contrôlons pas consciemment.

Il s’agit de « débuguer » cela.

Tout simplement.

Alors, aimeriez-vous accéder à de nouvelles dimensions de conscience, à une acuité particulière et insoupçonnée de votre propre esprit d’analyse ? Avec des réels effets concrets, durables et opérationnels dans votre vie ?

(Il ne s’agit ni de coaching, ni de développement personnel. Comme vous, j’ai été chef d’entreprise et employeur pendant 11 ans. Et, à ce titre, vous avez une capacité particulière pour y arriver, par vous-même.)

Si oui, je vous propose d’en discuter ensemble pour en savoir plus. En êtes-vous d’accord ?

Un simple appel au (+33) 0688450022 permet de prendre rendez-vous.

Je reçois pour un entretien préalable gratuit les particuliers, hommes et femmes, les chefs d’entreprise, les managers et les dirigeants, soit au téléphone, soit en visio, soit aux cabinets de Limoges, aux permanences d’Angoulême, Brive ou Bordeaux et également à distance (France et étranger via WhatsApp, Skype, etc.).

L’entretien initial est donc gratuit et n’engage en rien : il permet de voir si un travail est nécessaire, d’en préciser le processus et les modalités.

Au cabinet ou au téléphone (ou visio), la première consultation est toujours gratuite.

Une consultation préalable n’engage en rien, elle n’a pas de prix :

elle permet tout d’abord de librement s’informer, de connaître les méthodes employées, les règles et les modalités d’une analyse, ainsi que d’exposer son propre cas dans une absolue confidentialité, et enfin de savoir s’il vous convient, ou non, de poursuivre une telle démarche.

Ce que nous déciderons ensuite ensemble lors d’un second rendez-vous, qui vous aura laissé le temps de réfléchir avec tous les éléments, et d’un commun accord, puisque l’analyste et l’analysant sont chacun libres de s’engager, ou pas.

  • A savoir : ce second entretien, au cabinet, au téléphone ou en visio, ne sera pas non plus à régler si vous décidez de ne pas vous engager, mais il sera important de venir le dire (ou d’appeler pour le dire) dans tous les cas. C’est le seul engagement demandé à ce stade.

Les séances au téléphone peuvent être organisées selon un dispositif et une méthodologies précis convenus ensemble lors des entretiens préalables qu’il conviendra de respecter à la lettre.

     L’esprit d’analyse repose uniquement sur votre libre arbitre, votre propre capacité d’analyse et l’exploration de votre propre vérité par la parole :

J’écoute les chefs d’entreprise, les dirigeants et les particuliers qui désirent développer leur capacité et leur esprit d’analyse face aux multiples défis et aléas qu’ils rencontrent au quotidien dans l’exercice de leur métier de dirigeant, et dans leur vie personnelle, afin d’obtenir un sentiment profond de sérénité, l’esprit libre et aligné.

J’ai été chef d’entreprise et employeur pendant 11 ans.

Personne n’imagine ce qu’est ce (merveilleux et hallucinant) métier avant d’y plonger réellement… même quand les affaires marchent très bien… Je ne suis ni coach, ni consultant : je vous propose de devenir analysant… et enfin réellement indépendant.

« La méthode mise en place par Frédéric DUPLESSY, c’est l’équivalent du phare au milieu de la tempête. L’itinéraire, vous le connaissez, c’est vous qui l’avez tracé… le bateau, vous le connaissez aussi, c’est vous qui l’avez choisi voire même construit. Mais quand les éléments autour de vous se déchaînent, vous perdez le cap et n’arrivez plus à le retrouver seul. Alors cherchez le phare, il vous aidera à y voir plus clair et à reprendre la barre ! »

          Emilie Gillet – Fondatrice et gérante de la société A2O

… savoir TROUVER de l’aide, et non la demander : la CONSTRUIRE et l’ORGANISER est la base du leadership.

Pour en savoir plus et bénéficier d’un entretien privé, en présence ou à distance ( Telephone, Skype, WhatsApp,…), sans engagement et en toute confidentialité, c’est par ici : (+ 33) 06 88 45 00 22

Que vous soyez à Bordeaux, Paris, New-York, ou ailleurs dans le monde, le dispositif est identique.

AGENDA 24h/24 pour prendre rendez-vous : https://www.crenolib.fr

Merci au Président, au Bureau et au Conseil d’Administration de Charentexport, ainsi qu’à Laurent BOURNOVILLE, de m’avoir fait confiance ce lundi pour leur assemblée générale 2019 dans les locaux de Cognac Meukow, afin d’intervenir sur la Santé du dirigeant, en France et à l’export, et sur mon expérience d’une clinique spécifique de la psychanalyse avec les chefs d’entreprise.

Merci aux 50 dirigeants, managers et collaborateurs venus participer à cet atelier, ainsi que pour leurs retours durant la soirée qui s’est prolongée dans ce merveilleux cadre.

Je vous livre ici deux petites vidéos de 6 minutes que nous avons également partagées.

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AG Charentexport Cognac Meudow

Assemblée Générale CharentExport à Cognac Meudow le 09 décembre 2019

La santé du dirigeant et la clinique spécifique en psychanalyse avec les chefs d’entreprise

Le livret de l'atelier-conférence Charentexport avec des astuces, des exercices, des adresses pour le dirigeant, le manager et les collaborateurs.

Le livret de l’atelier-conférence CharentExport avec des astuces, des exercices, des adresses pour le dirigeant, le manager et les collaborateurs.

Le paradoxal al-truisme chez mon autrui, l’injonction à mon autre oui.

« Mon désir est de vous aider, que puis-je faire pour vous ?

Si j’étais vous…

Je pense (panse) que c’est pour votre bien.

Moi à votre place… »

… qu’est-ce qui nous pousse donc à vouloir donner notre avis, un conseil ; à intervenir alors qu’on n’a pas été forcément sollicité, interrogé ?

… Effectivement, que désirons-nous donc lorsque nous pensons ou voulons aider ? Qui aidons-nous vraiment ? Que désirons-nous réellement ?

Sommes-nous donc si démunis pour désirer ainsi le bien d’autrui ?

Souffrons-nous tant pour mobiliser à tout prix notre esprit et notre énergie pour autrui, faute du vide qui occupe notre vie, ce néant final et inexorable ?

Notre souffrance n’est-elle pas suffisante pour vouloir (s’occuper) de celle des autres ?

Notre vie est-elle si vide que nous désirons la remplir de celle d’autrui ?

Que donnons-nous en fait, qu’espérons-nous inconsciemment en recevoir ?

Sommes-nous donc si désintéressés (en définitive, désintéressés de cet autre à soi), que nous en sommes finalement centrés sur notre désir, notre propre bien ?

Est-ce encore ici l’occasion de nous perdre, d’oublier, par cet élan (d’abnégation?) qui nous offre ainsi la permission de nous fuir à nous-même ?

Est-ce ce bien, qui appartient déjà à autrui – puisqu’il lui est identifié pour lui être destiné-, que nous recherchons, afin de trouver l’énergie, la raison, le prétexte, de nous oublier en le secourant ?

Est-ce une fuite à soi ? L’autre nous emplit-il de son prétendu besoin ? Ou bien, nous emplissons-nous, nous-même en fait, de son prétendu besoin ?

Et ce besoin en devient ‘il ainsi retenu, analisé, capté, volé ?

A-t-il donc réellement si peu d’intérêt ( ou de rendement ) pour que nous en soyons soi-disant dés-intéressé(e) ?

Est-ce aussi par là une forme de dévalorisation, démonétisation, mépris ?

La perception, le sentiment de vacuité de notre existence nous poussent-t ’ils à rechercher « d’être à sa place », à nous projeter, pour mieux le conseiller sur ce qui nous ferait finalement du bien, à nous : en construisant le bien d’autrui pour nous, à notre image, à l’aune de nos désirs profonds, refoulés, inexprimés, qui ici peuvent se matérialiser par un transfert libératoire ?

Demandons-nous à l’autre d’agir ainsi pour nous, ou de servir de levier d’action, par là où nous sommes nous-mêmes paralysés ?

Désirons-nous ainsi son bien le plus précieux, celui que nous ne savons pas avoir pour nous même, mais que nous lui demandons d’avoir pour lui, afin de créer notre propre plénitude, notre propre accomplissement par ce transfert ?

Et que jugeons-nous aussi chez nous parfois dans ce miroir ? :

« Allez ! Secouez-vous ! Bougez-vous ! Voici de quoi subvenir à vos besoins, à votre manque, mais remplissez le mien, remplissez ce contrat moral, cet acte, que je vous demande d’effectuer en contrepartie du carburant, du moyen que je vous donne pour le réaliser. Me réaliser ».

« Ce que je vous donne, je veux, j’exige au plus profond de moi, que vous l’employiez à bon escient, comme moi-même je le ferais… sinon, ce serait donner de la confiture au cochon… ( Ou à l’au-truie, que je suis…) »

« Charité bien ordonnée commence par soi-même » : mais suis-je en capacité de m’aider, de vouloir mon bien ? (N’est-ce pas là le désir à l’autre ? La pulsion de débord ?)

En ai-je un, moi, de bien ?

Ai-je conscience de mon bien ? Existe-t-il pour moi ? En ai-je le désir ? Ai-je besoin de le valoriser ?

« Je vous veux du bien ».

La signification de ce désir prend un tout autre sens lorsqu’il est énoncé ainsi. Le rapport à l’autre et à soi n’est pas ici le même.

Ce qui est signifié, et signifiant, est alors tout autre, consciemment comme inconsciemment, pour celui qui l’énonce, et pour celui qui l’entend. Ainsi que pour celui à qui il est adressé.

La vérité de l’intention appartient à chacun : se permettre d’y distinguer charité avec solidarité, possession avec don, ostentation avec abnégation serai ici déplacé…

Toutefois, ces projections inconscientes, issue de la culture, de l’éducation et de l’expérience de chacun, créent des situations et des interactions très différentes selon leur formulation, tant chez celui qui l’énonce, que chez celui à qui elle est adressée. C’est aussi le cas lorsqu’il y a transmission ou information de ce désir ou de cette action à des tiers.

On peut imaginer ce qu’il en est dans le cadre associatif, mais aussi dans le cadre amical, familial ou encore professionnel. Selon le contexte, évènementiel, temporel ou social, la posture, la formulation, choisie ou non, consciente ou non, prend également une signification différente.

Dans le contexte professionnel, par ce jeu de sens, ou par les modes de fonctionnement en groupe, peut ici s’installer la souffrance au travail.

On peut retrouver cela dans le mot d’esprit, le lapsus, qui sont les parties visibles et conscientisée de ce surgissement qui généralement nous échappe. Mais le sens de ce que nous formulons ou énonçons réellement la plupart du temps est inconscient, il nous échappe vraiment pour le coup, nous ne l’entendons pas.

Il est pourtant utile dans sa symbolique, car l’inconscient tente ici de s’exprimer pour révéler notre part de vérité cachée, nos pulsions, nos débords, l’origine de nos symptômes, de nos désirs profonds.

Ils se répètent ainsi à l’infini et s’expriment inexorablement sous forme d’actes, de symptômes, de névroses que nous ne comprenons pas et qui surviennent à notre corps défendant, souvent contre notre volonté, parfois contre nous-même, sans pouvoir y faire quoi que ce soit : pourquoi suis-je comme cela, pourquoi cela m’arrive t’il, comment se fait-il que ce problème revient régulièrement malgré le fait que je m’organise, ou non, pour qu’il ne se reproduise pas ?… Car c’est un peu comme ces valises qu’on emmène avec soi et qui se rappellent à nous bien des mois après avoir fui une situation, opérant un déplacement physique là où il faudrait initier un déplacement d’un tout autre ordre.

Ils se répètent ainsi à l’infini, attendant que nous soyons en mesure de travailler à les entendre, pour ne pas avoir à les répéter.

Alors comment les révéler, les saisir, les conscientiser ?

Il existe une technique qui repose sur la libre association d’idée, l’interprétation des rêves, la vérité et donc la parole de l’analysant qu’écoute l’analyste. Ce dernier peut ainsi entendre ce qui s’y dit réellement et le proposer à l’écoute de l’analysant.

C’est simple à mettre en œuvre et accessible à tous pour peu qu’on accepte de s’y engager et de s’y investir réellement.

Frédéric Duplessy, Condat sur Vienne, septembre 2017

 


Téléconsultations psy France.

Lorsque la proximité géographique n’est plus possible, la langue maternelle reste la raison principale pour décider de consulter un psychanalyste de langue française en téléconsultation. C’est souvent le cas des expatriés français, canadiens, luxembourgeois, belges, suisses, qui recherchent un spécialiste pour les écouter.

Capitaine du vaisseau, le chef d’entreprise porte l’image de l’établissement auprès des clients, des partenaires, des fournisseurs, des financeurs, des collaborateurs, des instances et collectivités locales, etc.

Sa propre dynamique, son charisme, insufflent l’esprit de l’entreprise et d’entreprendre aux parties en présence. Elle donne confiance aux investisseurs, aux créanciers et aux clients. Elle porte l’enthousiasme de ses équipes et leur envie de partager cette vitalité qui crée ainsi du désir induit pour les produits ou services proposés.

Si ce n’est l’enthousiasme, c’est au moins la volonté ferme, structurée, du manager qui inspire confiance en l’avenir et dans l’entreprise.

Il est le guide, il est donc seul. Il n’est à aucun moment en droit de défaillir, surtout en apparence.

Il ne se donne généralement pas le droit, si besoin, de se confier à un tiers, même proche. Surtout pas à un collègue, encore moins à un autre chef d’entreprise. Rarement à un médecin. Souvent très peu à sa famille ou à son conjoint pour ne pas l’inquiéter.

Les clubs d’entrepreneurs, les éventuels parrains, sont organisés pour échanger professionnellement, faire la promotion d’image, de produits ou services, apprendre des techniques comptables, de management, de marketing, etc. ce sont des lieux de représentation.

L’échange ne se situe malheureusement pas dans le rôle du métier réel du chef d’entreprise qui va au-delà de sa profession exercée : diriger, décider, financer, gérer, présider aux destinées de l’établissement en sont la base mais ne constituent qu’une seconde couche professionnelle visible.

Etre le chef, le guide, le garant, le décideur, avec pour revers une épée de Damoclès permanente, un juge imparable et intraitable, sauvage et aveugle, lorsqu’on est le rempart permanent et surtout la caution morale, technique et financière personnelle de tout cela. Une position moralement et intellectuellement épuisante, pour laquelle le chef d’entreprise n’est ni formé, ni préparé.

Cette usure se manifeste invariablement, que ce soit en conscience, et plus profondément, insidieusement, inconsciemment.

La dynamique de projet et de groupe, le sport, les réunions, les succès, les moyens financiers et techniques permettant de prendre du recul n’y feront rien, le chef d’entreprise est seul.

Irrémédiablement et moralement seul. Au milieu de tous. Impuissant à communiquer sur cela.

Pour ne pas se mettre en danger, pour ne pas laisser croire à une once de faiblesse possible.

Parce que c’est aussi vers lui que vont les sollicitations, l’inverse ne semblant plus possible.

Aussi, si elle survient et parvient à s’exprimer, sa demande de parole, de partage, de conversation avec un autre chef d’entreprise est systématiquement évitée : ce dernier aura peur de se dévoiler, d’affaiblir sa propre course et sa propre dynamique s’il s’arrête lui-même pour y penser, pour échanger.

Le succès, le positif avant tout : Eluder cette pulsion de mort bue jusqu’à la lie, avaler ainsi littéralement la vie, et pour cela déborder de toutes parts vers l’infini, le néant : créer, courir, pour ne pas vraiment penser. Ne pas parler.

Quel espace, quel moment, alors, pour se laisser dire ?

En décidant de briser ce silence, en partageant délibérément mon expérience avec des confrères, en choisissant alors de m’exposer pour voir ce qu’il en était réellement, j’ai pu obtenir des confidences confondantes. J’ai pu déceler de la souffrance, de la solitude, un vide intime immense face aux défis quotidiens. Ainsi que bien d’autres symptômes, de non-dits, que les décideurs lisant ces lignes ont forcément à l’esprit.

C’est d’avoir été chef d’entreprise, à l’écoute des autres, que j’ai désiré devenir psychanalyste.

Psychanalyste pour les chefs d’entreprise mais aussi pour tous dirigeants, ou élus, en consultations individuelles, ainsi que pour leurs équipes, par la mise en place de groupes d’analyse de pratiques professionnelles.

Il existe donc un lieu d’écoute, de travail par libre association, basé sur une absolue confidentialité, permettant de décider d’y réserver un temps spécifique dédié à la parole.

Prendre rendez-vous permet de décider ou non de donner suite, de définir ensemble le moment, les modalités, en toute discrétion, au cours d’un ou plusieurs entretiens préalables qui n’engagent d’abord en rien, afin de mettre en place une cure dont la durée sera un-définie puisque s’acquitter de chaque temps de travail par la parole permet d’être libre de la quitter.

Ainsi l’analysant est au travail, l’analyste l’écoute, activement.

Une solitude, qu’une seule étude, – seul l’y es-tu ? -, seul à deux, solde et tue…de l’emprise, en prise, d’entre-prise.

Frédéric Duplessy, Condat sur Vienne, juillet 2017