Quelques moments de vacances nous régénèrent, mais le quotidien nous rattrape toujours très vite.
Que ce soit à la rentrée de septembre ou à celle de janvier, malgré nos nouvelles résolutions, la rentrée nous rappelle vite à nos réalités.
Reviendrez-vous de cette fugitive et apaisante lumière de vos vacances à l’ombre de vos illusions perdues, pendant que le jour décline et que le fil de nos vies s’enfonce dans l’hiver ?
Le stress, les peurs, les craintes nous assaillent quotidiennement pour diverses raisons qui peuvent être le sentiment d’insécurité, la solitude, le manque d’argent, la peur de la mort, les risques quotidiens d’inconfort affectif et matériel, le sentiment de perte, l’agacement face à une vie qui ne s’agence pas comme on l’aurait souhaité.
Tout ce qui est matériel n’est pourtant qu’une illusion.
Comment peut’on dire cela, alors que toute notre éducation et nos valeurs sociétales et sociales sont construites, proposée et organisées ainsi ?
Mon banquier n’a rien d’une illusion et mon compte bancaire encore moins. Ne parlons pas des factures et des prélèvements, des réparations imprévues, etc.
Les fins de mois difficiles me rappellent à chaque fois que je ne peux accéder au bonheur promis initialement si je trouvais un travail. Pour peu que j’en aie un.
Et mon compagnon, ma compagne, si j’ai la chance d’être en couple, me rappelle chaque jour que nous devons nous organiser en conséquence. Surtout si nous avons le bonheur d’avoir des enfants.
Alors en quoi tous ces aspects matériels de la vie courante seraient’ils des illusions ?
Il nous faut bien acheter à manger, payer l’électricité, le loyer ou le crédit de notre logement, l’essence et les tickets ou cartes de bus et de métro, les différents abonnements à des services aujourd’hui indispensables comme internet et les smartphones. Ce sont des éléments essentiels et quotidiens de notre vie d’aujourd’hui, tout comme nos voitures.
Que manque t’il à notre bonheur finalement ?
Pour peu que rien ne manque à cet inventaire, nous avons tout : un toit, à manger, du chauffage, un être à aimer, l’accès à des loisirs et aux systèmes de santé, des congés payés…
Pourtant nous semblons traverser la vie avec nos passions tristes, nos frustrations, nos manques, qui se transforment peu à peu en angoisses de vie, et carrément en peur et en stress lorsque des évènements surgissent : un-e collègue, un-e supérieur-e ou un patron difficile, un conflit familial, un imprévu économique comme une amende pour excès de vitesse qui va déséquilibrer le budget mensuel, une compulsion d’achat qui entraîne une culpabilité latente malgré la jouissance d’un plaisir immédiat… à cela peuvent s’ajouter, par exemple, des enfants turbulents et des parents ou beaux-parents aux caractères et prérogatives difficiles à gérer.
Le flot de la vie nous emporte dans le courant de ses exigences quotidiennes, de nos emplois du temps surchargés, de nos injonctions externes et internes de performance et d’image, de tout ce qui s’est petit-à-petit installé dans nos vies par le biais de nos expériences, de notre éducation, des impératifs économiques et sociaux que nous avons laissé entrer dans nos vies pour finalement nous laisser diriger par d’autres que nous : école, lycée, université, médias, entourage… nous sommes le miroir d’une somme de possibilités personnelles réduites à des choix de conformité à chaque étape de notre vie.
L’homme, ou la femme, est un animal social qui pour vivre en meute et se fondre dans la société, dans son milieu social, sa tribu, se crée tout un ensemble de comportements adaptés à une réalité extérieure, un ensemble de références auxquels il, ou elle, se conforme, et qui finit par devenir sa propre image intérieure, au détriment de la sienne propre.
Alors, qui sommes-nous devenus depuis ce nouveau-né qui ouvrait avec circonspection un œil interrogatif sur son nouvel environnement ?
Qui sommes-nous devenus par la suite, depuis ce petit enfant innocent, gai, joyeux, léger qui n’avait pas encore 5 ans et qui découvrait la vie ?
Où est’il cet enfant intérieur au rire cristallin, avec sa bouille ingénue et son sourire lumineux ?
Où est’il passé ce regard, cette flamme, ce petit éclat d’intelligence et de liberté face à ce monde à découvrir et cet univers à faire vibrer ?
Que s’est’il donc passé depuis notre enfance, notre adolescence, notre âge adulte ?
Quel regard portons-nous sur notre monde et sur l’univers que nous occupons aujourd’hui ?
En avons-nous même seulement un, de regard à poser sur ce monde ?
Regardons-nous réellement ce qui se passe autour de nous, ou sommes-nous enfermés dans le roulement infini de nos pensées, de nos listes d’actions à venir, des prochaines étapes de notre vie qui nous effacent littéralement de notre moment présent ?
Faut-il donc qu’un accident survienne, qu’une difficulté se présente, pour que nous revenions au moment présent ?
Nos angoisses, nos peurs, notre stress, sont’ils les seuls moyens que nous ayons trouvés pour revenir à notre présent, à notre réalité ?
Le bonheur du moment présent peut’il encore ici nous être volé ?
Ce vol passe-t’il par une forme de bonheur temporaire qui saute tour-à-tour d’une bonne à une mauvaise nouvelle et nous emporte d’une allégresse à la plus profonde tristesse en quelques instants ?
Sommes-nous donc réellement devenus ces êtres constamment ballottés par les événements, les informations, les injonctions, les nouvelles extérieures, incapables de se stabiliser et avides de trouver un endroit, un moment, un lieu sûr et serein, sécurisé : un « inaccessible » havre de paix ?
Serait-ce donc là le but ?
Plus d’ennuis, plus de soucis, la sécurité matérielle et le calme, « quelque part » : « quelque chose » après laquelle nous courons, comme une mer de tranquillité, une retraite méritée, une félicité, le sentiment d’un repos infini…
Pulsion de mort, quand tu nous tiens !… quand pour vivre, survivre, il reste à s’entourer et cumuler pour combler le vide, tous ces biens, ces objets, ces loisirs, ces rencontres, qui nous font exister, qui nous rendent tangibles, qui nous accrochent à une réalité au milieu de ce rêve éveillé, de cette course effrénée nous rendant littéralement somnambule de notre propre vie.
Alors oui, le choc de la douleur est aussi fort que celui d’une passion fugitive, il offre la même jouissance, le même plaisir du retour à la vie : nous croyons le subir alors que nous le provoquons, par le jeu des possessions interdites, nous franchissons des limites qui nous rappellent à l’ordre : consommation, banque, argent, peur, angoisse, stress. Les passions tristes de premier stade.
Comment retrouver le fil de sa vie ? Prendre du recul, tirer les fils d’une pelote d’émotions et de sensations qui ne sont pas toutes identifiées : renaître à soi et aux autres, retrouver son autonomie, son indépendance tout en continuant à jouer le jeu de la vie quotidienne.
Comment retrouver et conserver au quotidien sa fraîcheur, celle des premiers émois, des premiers jours de son emploi, de victoires, de moments de bonheur importants en famille, dans un quotidien toujours renouvelé ?
Comment retrouver ce regard d’enfant, s’émerveiller et remercier finalement sa vie, être heureux d’être là, tout simplement, quels que soient les aléas et les évènements qui surviennent ?
Comment garder cette stabilité et cette flamme intérieure, cette capacité de rebondir et d’englober toute adversité ?
Comment se réaligner par rapport à soi-même et de soi-même, définitivement et durablement ?
Comment choisir la teinte, la texture, le ton, l’humeur de son quotidien, et tous ces petits détails qui permettent de savourer intérieurement les soubresauts et les surprises de la suite du fil de sa vie ?
Il vous est possible de passer de l’ombre à la lumière, c’est-à-dire de ce quotidien subi, gris et difficile à une vie lumineuse et volontaire, quels que soient les aléas.
Les événements seront les mêmes, mais vous ne les vivrez plus de la même façon.
Toutes les clés sont en vous, à portée de main, au milieu de la foultitude de vos pensées embrouillées, de vos ressentis, de votre vécu, de vos désirs et de vos pulsions.
Il vous suffit de les dire, de les entendre, de les replacer au bon endroit, le vôtre, celui de votre propre vérité et de celle de personne d’autre, de les structurer et vous les réapproprier, pour les apaiser et les aligner.
Ils sont souvent indéfinissables et indescriptibles, mais ils s’entendent aussi en filigrane de vos savoirs, et se replacent d’eux-mêmes si besoin, au bon endroit, sans avoir à se dire ni à se comprendre.
Ainsi surgit au fil de vos pensées, de vos émotions, de vos éprouvés, des origines de votre vie, de votre propre énergie, ce qui se démêle et s’extrait de ce qui est subi, non choisi, in-ouï, pour que vous puissiez le replacer et le libérer, vous le réapproprier, sans avoir à le maîtriser, pour ne plus vous aliéner.
Nous avons en nous des ressources insoupçonnées.
Elles passent par notre capacité à nous resituer et à nous retrouver dans le fil de nos vies.
Seuls nos souffrances actuelles, nos peurs, nos préjugés et nos jugements nous empêchent d’y accéder.
Et si nous parvenons à y travailler, ce sont seulement et simplement nos propres résistances qui créent le temps plus ou moins long de cette transformation.
Nous n’entendons pas tout du fil de nos pensées, car une grande partie nous échappe et le seul moyen de les saisir est de les entendre, donc de parler et d’être écouté.
Réfléchir seul-e, dans son bureau, sa voiture, sa baignoire ou dans son lit ne suffit pas : il en manque toujours un bout qui fait que l’on tourne souvent en rond, sans solution, ou que ces solutions étant toujours les mêmes, les résultats restent les mêmes.
D’où nos inévitables répétitions de vies, à titre personnel comme à titre professionnel, que nous nous séparions ou démissionnions pour échapper à une situation : nous retrouvons celle-ci sous une autre forme quelques temps plus tard.
Pour y échapper, c’est juste à votre portée, et très simple à mettre en œuvre.
Pour que cela fonctionne, et s’installe durablement, il suffit seulement de s’y tenir, jusqu’au bout.
Le premier pas est le plus difficile, le second un peu moins et les suivants de plus en plus fluides, jusqu’à cette évidence qui surgira en vous, naturellement, et que vous porterez désormais pour toujours.
Qu’attendez-vous ?
Venez avec vos rêves.
Reviendrez-vous de vos vacances en laissant revenir l’ombre du quotidien, pendant que le fil de nos vies s’enfonce dans l’hiver, sans vous autoriser à laisser aussi revenir les rêves et les lumières qui sont en vous et peuvent durablement éclairer votre nouvelle année ?
Quelle rentrée voulez-vous donc initier pour cette fois ?
Cela vous dirait d’en discuter librement au cours d’une discussion informelle et sans engagement ?
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« VENEZ AVEC VOS RÊVES » DE L’OMBRE A LA LUMIÈRE : TRANSFORMER ENFIN L’ESSAI DE SA RENTRÉE