Articles, publications et actualités

L’esprit d’analyse : le dispositif d’analyse en ligne

Aimeriez-vous affûter votre esprit d’analyse ?

En tant que dirigeants, nous avons tous généralement un excellent esprit d’analyse.

Mais il se trouve que nous n’entendons pas la moitié de nos pensées, et nous passons involontairement à côté de beaucoup de choses. Ce potentiel est inexploité.

Par ailleurs nous sommes souvent victimes de pulsions et de répétitions que nous ne contrôlons pas consciemment.

Il s’agit de « débuguer » cela.

Tout simplement.

Alors, aimeriez-vous accéder à de nouvelles dimensions de conscience, à une acuité particulière et insoupçonnée de votre propre esprit d’analyse ? Avec des réels effets concrets, durables et opérationnels dans votre vie ?

(Il ne s’agit ni de coaching, ni de développement personnel. Comme vous, j’ai été chef d’entreprise et employeur pendant 11 ans. Et, à ce titre, vous avez une capacité particulière pour y arriver, par vous-même.)

Si oui, je vous propose d’en discuter ensemble pour en savoir plus. En êtes-vous d’accord ?

Un simple appel au (+33) 0688450022 permet de prendre rendez-vous.

Je reçois pour un entretien préalable gratuit les particuliers, hommes et femmes, les chefs d’entreprise, les managers et les dirigeants, soit au téléphone, soit en visio, soit aux cabinets de Limoges, aux permanences d’Angoulême, Brive ou Bordeaux et également à distance (France et étranger via WhatsApp, Skype, etc.).

L’entretien initial est donc gratuit et n’engage en rien : il permet de voir si un travail est nécessaire, d’en préciser le processus et les modalités.

Au cabinet ou au téléphone (ou visio), la première consultation est toujours gratuite.

Une consultation préalable n’engage en rien, elle n’a pas de prix :

elle permet tout d’abord de librement s’informer, de connaître les méthodes employées, les règles et les modalités d’une analyse, ainsi que d’exposer son propre cas dans une absolue confidentialité, et enfin de savoir s’il vous convient, ou non, de poursuivre une telle démarche.

Ce que nous déciderons ensuite ensemble lors d’un second rendez-vous, qui vous aura laissé le temps de réfléchir avec tous les éléments, et d’un commun accord, puisque l’analyste et l’analysant sont chacun libres de s’engager, ou pas.

  • A savoir : ce second entretien, au cabinet, au téléphone ou en visio, ne sera pas non plus à régler si vous décidez de ne pas vous engager, mais il sera important de venir le dire (ou d’appeler pour le dire) dans tous les cas. C’est le seul engagement demandé à ce stade.

Les séances au téléphone peuvent être organisées selon un dispositif et une méthodologies précis convenus ensemble lors des entretiens préalables qu’il conviendra de respecter à la lettre.

     L’esprit d’analyse repose uniquement sur votre libre arbitre, votre propre capacité d’analyse et l’exploration de votre propre vérité par la parole :

J’écoute les chefs d’entreprise, les dirigeants et les particuliers qui désirent développer leur capacité et leur esprit d’analyse face aux multiples défis et aléas qu’ils rencontrent au quotidien dans l’exercice de leur métier de dirigeant, et dans leur vie personnelle, afin d’obtenir un sentiment profond de sérénité, l’esprit libre et aligné.

J’ai été chef d’entreprise et employeur pendant 11 ans.

Personne n’imagine ce qu’est ce (merveilleux et hallucinant) métier avant d’y plonger réellement… même quand les affaires marchent très bien… Je ne suis ni coach, ni consultant : je vous propose de devenir analysant… et enfin réellement indépendant.

« La méthode mise en place par Frédéric DUPLESSY, c’est l’équivalent du phare au milieu de la tempête. L’itinéraire, vous le connaissez, c’est vous qui l’avez tracé… le bateau, vous le connaissez aussi, c’est vous qui l’avez choisi voire même construit. Mais quand les éléments autour de vous se déchaînent, vous perdez le cap et n’arrivez plus à le retrouver seul. Alors cherchez le phare, il vous aidera à y voir plus clair et à reprendre la barre ! »

          Emilie Gillet – Fondatrice et gérante de la société A2O

… savoir TROUVER de l’aide, et non la demander : la CONSTRUIRE et l’ORGANISER est la base du leadership.

Pour en savoir plus et bénéficier d’un entretien privé, en présence ou à distance ( Telephone, Skype, WhatsApp,…), sans engagement et en toute confidentialité, c’est par ici : (+ 33) 06 88 45 00 22

Que vous soyez à Bordeaux, Paris, New-York, ou ailleurs dans le monde, le dispositif est identique.

AGENDA 24h/24 pour prendre rendez-vous : https://www.crenolib.fr

« Je viens pour une amie chef d’entreprise… » [06:30]

 » Je viens pour une amie chef d’entreprise… » : Un entretien en cabinet suite à l’appel d’une personne qui veut se renseigner pour son amie entrepreneure, qui selon elle, va mal, et qu’elle voudrait aider.

Avez-vous déjà senti le sol s’effondrer sous vos pieds ? Votre réputation remise en question ? Votre entreprise menacée ? Votre famille et votre maison en danger ?…

Comment sortir de ces cycles, de ces répétitions ?….

Comment reprendre le contrôle, retrouver une vision à long terme et une sérénité durables ?

Frédéric Duplessy a été chef d’entreprise et employeur pendant 11 ans.
Il a trouvé sur son parcours un dispositif, une méthodologie et un véritable outil qui permettent au chef d’entreprise d’installer et pérenniser tout cela : garder le contrôle et sa sérénité, en toute indépendance.

Prendre rendez-vous

(Des horaires larges adaptés au chef d’entreprise 06h00-22h00 et la possibilité de mettre en place des séances en visio ou au tel.)

Vous n’en avez pas assez de répéter toujours les mêmes erreurs ?

… de subir toujours les mêmes scénarios ?

… de rencontrer toujours les mêmes types de personnes et les mêmes problèmes sur les plans affectif, familial, couple, financer, professionnel…?

Est ce que vous désirez apprendre comment il vous est possible de reprogrammer durablement votre inconscient?

… Comment désamorcer ce qui vous empêche de vivre ou d’agir sereinement ?

… De faire le tri parmi vos pulsions, vos colères, vos angoisses, vos peur, vos freins, vos souffrances…?

Trop lourd, difficile, inaccessible, inconcevable, impossible…?

Désirez-vous reprendre enfin la main ?

Il suffit de prendre rendez-vous, dans l’instant, c’est juste à portée de clic, et c’est gratuit :

https://www.crenolib.fr

C’est pourquoi je ne suis pas médecin (psychiatre) ou thérapeute (psychologue), mais analyste, et j’aide ainsi les gens qui sont réellement sains d’esprit dont la vie devient impossible à vivre.

Et je ne sais d’ailleurs m’occuper, et accepter, que ces personnes là.

J’aide ainsi les personnes qui le désirent à retrouver une sérénité profonde et durable.

Et ceci malgré les difficultés qu’il rencontrent au quotidien.

J’aide à analyser et gérer vos peurs, vos angoisses et vos craintes à titre professionnel et privé.

Vous retrouvez ainsi, comme d’autres avant vous, la lucidité, le calme, la vision, et la performance qui vous sont requises en toutes circonstances.

Vous découvrirez également les faces cachées, involontairement ou inconsciemment occultées, voire même ignorées, de votre plein potentiel mental, intellectuel et psychique.

Il vous est aussi offert l’opportunité de pouvoir explorer la nature et l’origine de vos freins et de vos pulsions, de les libérer et les maîtriser.

Il s’agit d’une démarche efficace, éprouvée, qui demande seulement d’être honnête avec soi-même, de tenir parole, ainsi que du courage et de opiniâtreté pour affronter ses propres vérités.

Pour en savoir plus et accéder à un entretien privé, en présence ou à distance, sans engagement et en toute confidentialité, cliquez ici

https://www.crenolib.fr

Merci au Président, au Bureau et au Conseil d’Administration de Charentexport, ainsi qu’à Laurent BOURNOVILLE, de m’avoir fait confiance ce lundi pour leur assemblée générale 2019 dans les locaux de Cognac Meukow, afin d’intervenir sur la Santé du dirigeant, en France et à l’export, et sur mon expérience d’une clinique spécifique de la psychanalyse avec les chefs d’entreprise.

Merci aux 50 dirigeants, managers et collaborateurs venus participer à cet atelier, ainsi que pour leurs retours durant la soirée qui s’est prolongée dans ce merveilleux cadre.

Je vous livre ici deux petites vidéos de 6 minutes que nous avons également partagées.

hashtagstress hashtagburnout hashtagpsy hashtagmanagement hashtagcadres hashtagdirigeants

AG Charentexport Cognac Meudow

Assemblée Générale CharentExport à Cognac Meudow le 09 décembre 2019

La santé du dirigeant et la clinique spécifique en psychanalyse avec les chefs d’entreprise

Le livret de l'atelier-conférence Charentexport avec des astuces, des exercices, des adresses pour le dirigeant, le manager et les collaborateurs.

Le livret de l’atelier-conférence CharentExport avec des astuces, des exercices, des adresses pour le dirigeant, le manager et les collaborateurs.

Durant les journées portes ouvertes qui auront lieu à La Clais – Moulin de la Garde, route de Condat à Limoges les 20 et 21 octobre, seront proposés trois ateliers, ouverts aux visiteurs, en alternance durant les deux jours :

  • La solitude du chef d’entreprise, de l’indépendant, du consultant : le choix d’être seul peut devenir un piège, les clés.
  • Qualité de vie au travail : les clés pour retrouver la fraîcheur des premiers jours de son emploi.
  • L’addictivité aux smartphones, aux applications et à l’informatique est-elle une fatalité ? : nouvelle contrainte de névrose informatique, réalités, enjeux, solutions pratiques.

    De l’économie au petit déjeuner – Article du 27 septembre 2017

    Ces ateliers sont ouvert au public, avec un nombre de places très limité afin de faciliter les échanges, merci d’appeler ou d’envoyer un sms au 06 88 45 00 22 pour réserver ou contacter Samuel Couhault à La Clais.

Le paradoxal al-truisme chez mon autrui, l’injonction à mon autre oui.

« Mon désir est de vous aider, que puis-je faire pour vous ?

Si j’étais vous…

Je pense (panse) que c’est pour votre bien.

Moi à votre place… »

… qu’est-ce qui nous pousse donc à vouloir donner notre avis, un conseil ; à intervenir alors qu’on n’a pas été forcément sollicité, interrogé ?

… Effectivement, que désirons-nous donc lorsque nous pensons ou voulons aider ? Qui aidons-nous vraiment ? Que désirons-nous réellement ?

Sommes-nous donc si démunis pour désirer ainsi le bien d’autrui ?

Souffrons-nous tant pour mobiliser à tout prix notre esprit et notre énergie pour autrui, faute du vide qui occupe notre vie, ce néant final et inexorable ?

Notre souffrance n’est-elle pas suffisante pour vouloir (s’occuper) de celle des autres ?

Notre vie est-elle si vide que nous désirons la remplir de celle d’autrui ?

Que donnons-nous en fait, qu’espérons-nous inconsciemment en recevoir ?

Sommes-nous donc si désintéressés (en définitive, désintéressés de cet autre à soi), que nous en sommes finalement centrés sur notre désir, notre propre bien ?

Est-ce encore ici l’occasion de nous perdre, d’oublier, par cet élan (d’abnégation?) qui nous offre ainsi la permission de nous fuir à nous-même ?

Est-ce ce bien, qui appartient déjà à autrui – puisqu’il lui est identifié pour lui être destiné-, que nous recherchons, afin de trouver l’énergie, la raison, le prétexte, de nous oublier en le secourant ?

Est-ce une fuite à soi ? L’autre nous emplit-il de son prétendu besoin ? Ou bien, nous emplissons-nous, nous-même en fait, de son prétendu besoin ?

Et ce besoin en devient ‘il ainsi retenu, analisé, capté, volé ?

A-t-il donc réellement si peu d’intérêt ( ou de rendement ) pour que nous en soyons soi-disant dés-intéressé(e) ?

Est-ce aussi par là une forme de dévalorisation, démonétisation, mépris ?

La perception, le sentiment de vacuité de notre existence nous poussent-t ’ils à rechercher « d’être à sa place », à nous projeter, pour mieux le conseiller sur ce qui nous ferait finalement du bien, à nous : en construisant le bien d’autrui pour nous, à notre image, à l’aune de nos désirs profonds, refoulés, inexprimés, qui ici peuvent se matérialiser par un transfert libératoire ?

Demandons-nous à l’autre d’agir ainsi pour nous, ou de servir de levier d’action, par là où nous sommes nous-mêmes paralysés ?

Désirons-nous ainsi son bien le plus précieux, celui que nous ne savons pas avoir pour nous même, mais que nous lui demandons d’avoir pour lui, afin de créer notre propre plénitude, notre propre accomplissement par ce transfert ?

Et que jugeons-nous aussi chez nous parfois dans ce miroir ? :

« Allez ! Secouez-vous ! Bougez-vous ! Voici de quoi subvenir à vos besoins, à votre manque, mais remplissez le mien, remplissez ce contrat moral, cet acte, que je vous demande d’effectuer en contrepartie du carburant, du moyen que je vous donne pour le réaliser. Me réaliser ».

« Ce que je vous donne, je veux, j’exige au plus profond de moi, que vous l’employiez à bon escient, comme moi-même je le ferais… sinon, ce serait donner de la confiture au cochon… ( Ou à l’au-truie, que je suis…) »

« Charité bien ordonnée commence par soi-même » : mais suis-je en capacité de m’aider, de vouloir mon bien ? (N’est-ce pas là le désir à l’autre ? La pulsion de débord ?)

En ai-je un, moi, de bien ?

Ai-je conscience de mon bien ? Existe-t-il pour moi ? En ai-je le désir ? Ai-je besoin de le valoriser ?

« Je vous veux du bien ».

La signification de ce désir prend un tout autre sens lorsqu’il est énoncé ainsi. Le rapport à l’autre et à soi n’est pas ici le même.

Ce qui est signifié, et signifiant, est alors tout autre, consciemment comme inconsciemment, pour celui qui l’énonce, et pour celui qui l’entend. Ainsi que pour celui à qui il est adressé.

La vérité de l’intention appartient à chacun : se permettre d’y distinguer charité avec solidarité, possession avec don, ostentation avec abnégation serai ici déplacé…

Toutefois, ces projections inconscientes, issue de la culture, de l’éducation et de l’expérience de chacun, créent des situations et des interactions très différentes selon leur formulation, tant chez celui qui l’énonce, que chez celui à qui elle est adressée. C’est aussi le cas lorsqu’il y a transmission ou information de ce désir ou de cette action à des tiers.

On peut imaginer ce qu’il en est dans le cadre associatif, mais aussi dans le cadre amical, familial ou encore professionnel. Selon le contexte, évènementiel, temporel ou social, la posture, la formulation, choisie ou non, consciente ou non, prend également une signification différente.

Dans le contexte professionnel, par ce jeu de sens, ou par les modes de fonctionnement en groupe, peut ici s’installer la souffrance au travail.

On peut retrouver cela dans le mot d’esprit, le lapsus, qui sont les parties visibles et conscientisée de ce surgissement qui généralement nous échappe. Mais le sens de ce que nous formulons ou énonçons réellement la plupart du temps est inconscient, il nous échappe vraiment pour le coup, nous ne l’entendons pas.

Il est pourtant utile dans sa symbolique, car l’inconscient tente ici de s’exprimer pour révéler notre part de vérité cachée, nos pulsions, nos débords, l’origine de nos symptômes, de nos désirs profonds.

Ils se répètent ainsi à l’infini et s’expriment inexorablement sous forme d’actes, de symptômes, de névroses que nous ne comprenons pas et qui surviennent à notre corps défendant, souvent contre notre volonté, parfois contre nous-même, sans pouvoir y faire quoi que ce soit : pourquoi suis-je comme cela, pourquoi cela m’arrive t’il, comment se fait-il que ce problème revient régulièrement malgré le fait que je m’organise, ou non, pour qu’il ne se reproduise pas ?… Car c’est un peu comme ces valises qu’on emmène avec soi et qui se rappellent à nous bien des mois après avoir fui une situation, opérant un déplacement physique là où il faudrait initier un déplacement d’un tout autre ordre.

Ils se répètent ainsi à l’infini, attendant que nous soyons en mesure de travailler à les entendre, pour ne pas avoir à les répéter.

Alors comment les révéler, les saisir, les conscientiser ?

Il existe une technique qui repose sur la libre association d’idée, l’interprétation des rêves, la vérité et donc la parole de l’analysant qu’écoute l’analyste. Ce dernier peut ainsi entendre ce qui s’y dit réellement et le proposer à l’écoute de l’analysant.

C’est simple à mettre en œuvre et accessible à tous pour peu qu’on accepte de s’y engager et de s’y investir réellement.

Frédéric Duplessy, Condat sur Vienne, septembre 2017

 


Téléconsultations psy France.

Lorsque la proximité géographique n’est plus possible, la langue maternelle reste la raison principale pour décider de consulter un psychanalyste de langue française en téléconsultation. C’est souvent le cas des expatriés français, canadiens, luxembourgeois, belges, suisses, qui recherchent un spécialiste pour les écouter.

Le mal-être du salarié, le malaise des équipes, le désarroi rampant

Ces petits riens de nos quotidiens qui s’installent dans la pratique professionnelle.

Quelle que soit la qualité du management, le réel intérêt, la valeur du travail, de la mission ou du poste qu’il occupe, le salarié est confronté aux aléas du quotidien de l’institution ou de l’entreprise pour laquelle il travaille. Organisme où il passe souvent plus de 7 heures par jour s’il n’est pas itinérant ou en mission extérieure. De plus, il vient chaque jour en emmenant avec lui son propre quotidien personnel, son couple, ses enfants, sa solitude, ses tracas domestiques, familiaux, économiques, associatifs, ou de santé, ainsi que ses éventuels engagements dans la Cité, ses projets parallèles, qui lui sont strictement personnels mais qui vont créer un filtre. Ce filtre s’exercera dans le contexte de son travail, dans celui de ses interactions avec ses collègues, ou de sa perception de la relation client. Il va influer sur ses actes, ses réactions, sa compréhension du moment, sa capacité à appréhender une situation donnée. A cela s’ajoute l’interactivité des humeurs et prédispositions de ses interlocuteurs, qui arrivent eux-mêmes avec leur propre quotidien, leur propre dynamique, suite à des heureux moments, des nouvelles sympathiques ou des désagréments survenus juste avant. Si ce ne sont pas les motifs même de l’entretien, de la réunion ou de la rencontre pour lesquels ces humeurs viennent s’inviter : organisation, litiges, réclamations, etc.

Le management peut-être excellent, la structure valorisante, l’organisation au top, le salarié reconnu pour ses compétences, et les collègues super sympas, disponibles et arrangeants, il arrivera toujours un moment où l’accumulation de petits riens, les frustrations, les litiges clients, les interactions, les objectifs, les horaires, les pauses, le salaire, le bureau, le temps, les fournisseurs, un supérieur, bref divers petits grains de sable viendront assombrir inconsciemment le quotidien, l’horizon, le ciel, le plafond, la moquette et le distributeur de café. C’est parfois même la gaieté malvenue d’un collègue qui vient agresser, sans que celui-ci le veuille ou même le sache, lorsqu’on sombre au plus profond de soi-même dans un détail insignifiant, dans sa propre vérité, souvent inconsciente.

Alors petit à petit ce sont les clients, les usagers, les patients, les clients, les managers qui deviennent un exutoire de pensées morbides personnelles, pas forcément conscientes, ni réellement voulues, dans cette pulsion de bord et de débord qui s’installe insidieusement et crée l’insatisfaction, ce petit vide indescriptible et pourtant présent qui casse cette merveilleuse dynamique née initialement d’un nouveau travail tant espéré, d’une mission valorisante, d’un poste pour lequel on a travaillé d’arrachepied, d’un objectif qui s’oublie dans des limbes quotidiennes curieusement réduites à une peau de chagrin. Est-ce la nouvelle tenue d’une collègue, une remarque que personne n’a entendu, ni même pensé prononcer, mais qui résonne comme une blessure intime ? Est-ce l’usure de gestes mille fois répétés, de tâches qui finissent par devenir lourdes, laborieuses, inintéressantes ?

Si les missions deviennent floues, que les objectifs changent alors qu’on s’est donné à fond dans une direction, si le management est fluctuant, démobilisé, incompétent, qu’il n’est pas clair ou carrément perturbant, que le travail réalisé n’est pas reconnu à sa juste valeur, alors le processus de malaise s’enclenche plus intensément. Il devient alors difficile à endiguer, se basant sur un sentiment d’injustice souvent croissant, alimenté et renforcé par les collègues, déstabilisés eux aussi, vivant cette même situation. Il est alors encore plus difficile de prendre du recul, de l’objectivité. Souvent le sentiment d’impuissance domine.

D’où vient donc ce murmure qui s’amplifie et finit par déborder dans des bruits de couloir, des attitudes, des renoncements, des inquiétudes ?

Bien sûr, chaque trajectoire est personnelle, chaque ressenti intime, différent de ce qui est décrit ici.

Mais souvent le fond se met en place ainsi. Sans s’annoncer, car il est déjà potentiellement présent, sans que nous le sachions… nous croyons qu’il est essentiellement produit par les circonstances extérieures, mais il découle simplement de la somme de ce que nous sommes : notre naissance, notre éducation, notre culture, notre expérience, notre vécu, nos rencontres, nos choix et nos non-choix par exemple… cette vérité est intime et personnelle, elle nous appartient, elle est vraie : même si elle ne l’est pas pour le collègue, le supérieur, le client qui vit sa vérité dans le même lieu, la même action, le même dialogue.

C’est la vérité de chacun, issue de ses propres ressentis, de ses propres vécus, de sa propre culture.

Que peut devenir ce mal-être qui s’installe aussi bien à titre personnel qu’en groupe ? D’où s’origine t’il, qu’est-il possible d’en faire ?

Difficile de partager cela au quotidien avec ses collègues, et encore moins avec son supérieur ou son patron : on se doit d’être exemplaire, performant, dynamique, au top ! Que dire de ce malaise dans un contexte où la performance est la règle, voire la dictature du monde du travail ?

Et puis quelle image ai-je de moi-même ? Quelle image dois-je donner pour conserver mon poste ?

La souffrance au travail peut alors survenir : dans les faits peu de choses indiquent qu’il y a prémisse de cette souffrance, or elle est de plus en plus criante, ne serait-ce que de part ce qui vient d’être évoqué.

Il existe également par là le risque de perdre son travail, ou du moins le sentiment d’insécurité et l’impression de précarité, qui créent aussi une souffrance psychique parfois aigüe.

Les signes de souffrance psychique sont trop souvent banalisés, négligés, pensés comme insignifiants, sans réelle cause ou implication sérieuse : Ce sont pourtant ces signes qui influent directement sur le bien-être personnel et le bien-être au travail ; donc l’efficacité au travail, l’épanouissement personnel et professionnel, les relations avec les collègues, les client ou usagers, les membres de la famille, les proches, etc.

Ces signes ont une influence considérable.

Alors qu’est-il possible de faire ?

Il existe un lieu, un moment possible, à titre individuel dans le cadre de consultations privées, ou même en groupe d’analyse des pratiques professionnelles, qui permet à chacun de travailler cela : d’abord par l’écoute, mais surtout par la possibilité de s’accorder le droit de dire sa propre vérité, en toute confidentialité, en toute confiance, et d’y œuvrer, par libre association d’idées.

Il s’agit ici d’un travail psychanalytique. Les modalités et la pratique sont simples, accessibles à tous.

Il peut donc être organisé au sein de l’entreprise, de l’institution qui le désire, dont les équipes le désirent et en font la demande. Ou bien en dehors de ce lieu de travail si les équipes le souhaitent.

Il permet à chaque individu de parler professionnellement, d’amener sa pratique quotidienne, de s’exprimer individuellement, et de progresser.

Il s’initie dans le cadre d’une convention définie précisément entre l’analyste et la Direction de l’établissement. Elle protège les salariés de toute intrusion non désirée dans ce travail, de ce qu’il s’en dit ou fait, de ce qu’il en découle. Sauf à ce que la Direction peut en voir et en mesurer au dehors de ce cercle dans les effets quotidiens. Elle protège également chaque membre du groupe de la confidentialité stricte et de la confiance de ce lieu.

Et enfin, il peut se tenir à titre personnel et privé, en consultations individuelles, dont la durée et les modalités sont librement définies au préalable, pour les personnes qui désirent travailler plus spécifiquement seules avec l’analyste.

Capitaine du vaisseau, le chef d’entreprise porte l’image de l’établissement auprès des clients, des partenaires, des fournisseurs, des financeurs, des collaborateurs, des instances et collectivités locales, etc.

Sa propre dynamique, son charisme, insufflent l’esprit de l’entreprise et d’entreprendre aux parties en présence. Elle donne confiance aux investisseurs, aux créanciers et aux clients. Elle porte l’enthousiasme de ses équipes et leur envie de partager cette vitalité qui crée ainsi du désir induit pour les produits ou services proposés.

Si ce n’est l’enthousiasme, c’est au moins la volonté ferme, structurée, du manager qui inspire confiance en l’avenir et dans l’entreprise.

Il est le guide, il est donc seul. Il n’est à aucun moment en droit de défaillir, surtout en apparence.

Il ne se donne généralement pas le droit, si besoin, de se confier à un tiers, même proche. Surtout pas à un collègue, encore moins à un autre chef d’entreprise. Rarement à un médecin. Souvent très peu à sa famille ou à son conjoint pour ne pas l’inquiéter.

Les clubs d’entrepreneurs, les éventuels parrains, sont organisés pour échanger professionnellement, faire la promotion d’image, de produits ou services, apprendre des techniques comptables, de management, de marketing, etc. ce sont des lieux de représentation.

L’échange ne se situe malheureusement pas dans le rôle du métier réel du chef d’entreprise qui va au-delà de sa profession exercée : diriger, décider, financer, gérer, présider aux destinées de l’établissement en sont la base mais ne constituent qu’une seconde couche professionnelle visible.

Etre le chef, le guide, le garant, le décideur, avec pour revers une épée de Damoclès permanente, un juge imparable et intraitable, sauvage et aveugle, lorsqu’on est le rempart permanent et surtout la caution morale, technique et financière personnelle de tout cela. Une position moralement et intellectuellement épuisante, pour laquelle le chef d’entreprise n’est ni formé, ni préparé.

Cette usure se manifeste invariablement, que ce soit en conscience, et plus profondément, insidieusement, inconsciemment.

La dynamique de projet et de groupe, le sport, les réunions, les succès, les moyens financiers et techniques permettant de prendre du recul n’y feront rien, le chef d’entreprise est seul.

Irrémédiablement et moralement seul. Au milieu de tous. Impuissant à communiquer sur cela.

Pour ne pas se mettre en danger, pour ne pas laisser croire à une once de faiblesse possible.

Parce que c’est aussi vers lui que vont les sollicitations, l’inverse ne semblant plus possible.

Aussi, si elle survient et parvient à s’exprimer, sa demande de parole, de partage, de conversation avec un autre chef d’entreprise est systématiquement évitée : ce dernier aura peur de se dévoiler, d’affaiblir sa propre course et sa propre dynamique s’il s’arrête lui-même pour y penser, pour échanger.

Le succès, le positif avant tout : Eluder cette pulsion de mort bue jusqu’à la lie, avaler ainsi littéralement la vie, et pour cela déborder de toutes parts vers l’infini, le néant : créer, courir, pour ne pas vraiment penser. Ne pas parler.

Quel espace, quel moment, alors, pour se laisser dire ?

En décidant de briser ce silence, en partageant délibérément mon expérience avec des confrères, en choisissant alors de m’exposer pour voir ce qu’il en était réellement, j’ai pu obtenir des confidences confondantes. J’ai pu déceler de la souffrance, de la solitude, un vide intime immense face aux défis quotidiens. Ainsi que bien d’autres symptômes, de non-dits, que les décideurs lisant ces lignes ont forcément à l’esprit.

C’est d’avoir été chef d’entreprise, à l’écoute des autres, que j’ai désiré devenir psychanalyste.

Psychanalyste pour les chefs d’entreprise mais aussi pour tous dirigeants, ou élus, en consultations individuelles, ainsi que pour leurs équipes, par la mise en place de groupes d’analyse de pratiques professionnelles.

Il existe donc un lieu d’écoute, de travail par libre association, basé sur une absolue confidentialité, permettant de décider d’y réserver un temps spécifique dédié à la parole.

Prendre rendez-vous permet de décider ou non de donner suite, de définir ensemble le moment, les modalités, en toute discrétion, au cours d’un ou plusieurs entretiens préalables qui n’engagent d’abord en rien, afin de mettre en place une cure dont la durée sera un-définie puisque s’acquitter de chaque temps de travail par la parole permet d’être libre de la quitter.

Ainsi l’analysant est au travail, l’analyste l’écoute, activement.

Une solitude, qu’une seule étude, – seul l’y es-tu ? -, seul à deux, solde et tue…de l’emprise, en prise, d’entre-prise.

Frédéric Duplessy, Condat sur Vienne, juillet 2017