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Chef d’entreprise, entrepreneur, dirigeant, vous avez l’habitude d’être parfois sur ce fil du rasoir malgré vos prévisions : c’est le propre de votre métier.

Mais cette fois ci vous ne savez pas…

Il existe un doute raisonnable, voire des arguments tangibles avancés par vos conseillers habituels.

Et vous ne voulez pas mettre le doigt dans l’engrenage…

Impossible à partager, impossible de se confier.

Mais cette fois ci c’est sensible…

Pas de cerveau collectif disponible pour prendre du recul stratégique…

Pourtant vous avez déjà connu cela, et c’est passé.

Comme à chaque fois…

Mais cette fois-ci, cela peut être réellement sérieux.

Vous ne savez pas, le doute est donc bien raisonnable :

qu’est-ce qui vous empêche de ?…

pourquoi ne pas ?…

trop dangereux ?…

trop avancé ?…

trop tard ?…

comment savoir ?…

pourquoi se tourner vers un spécialiste sans risquer de dévoiler une situation qui, si elle est peut-être trop fragile, ne l’est peut-être pas encore ?…

Alors, que faire ?

Comment y voir clair ?

Comment ne pas s’embrouiller soi-même, ou se voiler la face ?

Comment faire face aux peurs et au stress pour dégager l’essentiel, le fil tangible, le point d’équilibre réel qui permet de ne pas sombrer, ne pas s’aveugler, ne pas espérer inutilement sur des solutions hypothétiques, voire même accélérer ou annihiler la situation d’un geste lu d’un mot de trop ?…

Il existe un outil et une méthodologie, qui peuvent paraître surprenants et incongrus pour tout chef d’entreprise qui tient à ses prérogatives, son indépendance, sa liberté et son propre déterminisme.

En effet, adopter et mettre en œuvre ce dispositif permet de rester indépendant, seul maître à bord, et de voir clair, loin et profondément, d’avoir une vision plus large et plus nette sur soi-même et sur toute situation, déjà vécue mais différente, de pouvoir placer chaque chose, chaque élément, chaque acteur et chaque stratégie à sa place, à la place où ils doivent être, en toute évidence. Et de trancher sans se poser de question.

Ce procédé permet également de mener seul ses vrais combats : d’affronter ses peurs, de défier ses angoisses, de rétablir ses vérités, et de trouver non seulement la liberté d’agir, mais aussi de lever ses freins, et de pouvoir réellement le faire, en parfaite connaissance de cause.

Il offre d’utiliser une technique qui déblaie les doutes et les incertitudes, les blocages essentiels, en très peu de temps, pour peu qu’on accepte de les affronter et de les régler immédiatement une fois qu’ils sont décelés : et c’est là que ça se joue, car il s’agit d’un réflexe automatique qui est déjà dans l’ADN de tout décideur, de tout entrepreneur, de tout employeur ou de tout dirigeant dont les biens et le patrimoine dépendent directement de la résolution immédiate des problèmes qui se présentent.

Il ne suffit pas seulement de voir clair, mais d’avoir une certitude basée sur des évidences, ainsi que sur des convictions intimes, enfin éclaircies, et recontextualisées par soi-même dans ce travail.

C’est à vous qu’il appartient de les faire émerger, vous en avez le pouvoir : encore faut-il accepter de mettre en œuvre et d’activer cet outil et cette méthodologie très efficients pour mener à bien cet objectif.

Etes-vous prêt à les découvrir et les éprouver ?

Désirez-vous savoir pourquoi cela n’avait quasiment pas été utilisé en ce sens par des dirigeant-es jusqu’alors ?

C’est pourtant très simple, mais vous n’auriez jamais imaginé qu’ils puissent servir dans ce but, et que le dispositif mis en place soit justement fait pour que ce soit vous, et vous seul, qui meniez cette exploration. Ni que les premiers résultats puissent être si rapides et si efficaces.

Je peux tout vous expliquer, durant un entretien strictement confidentiel.

J’ai été salarié 22 ans, entrepreneur et employeur pendant 11 ans, et je suis passé comme vous, par toutes les phases que vous connaissez en tant que chef d’entreprise. Voire même plus loin dans certains cas. C’est pourquoi, comme vous, j’ai hésité et espéré, voulant éviter le pire à chaque moment décisif. En proie à d’innombrables réflexions.

Il est possible d’éviter ce pire, bien en amont de toute décision inutilement dilatoire, irréfléchie ou irrévocable.

C’est comme cela que j’ai découvert ce procédé, qui curieusement peut être appliqué avec succès à notre métier, métier si singulier qu’on ne peut le partager.

C’est si singulier et efficace que j’ai décidé non seulement de l’appliquer et de l’éprouver, mais ensuite d’en faire mon nouveau métier, depuis juin 2016, après 6 années d’études. Etudes que je poursuis encore et que je continuerai désormais jusqu’à la fin de ma vie professionnelle.

Plusieurs pionniers l’ont éprouvée, et ils m’ont conforté et encouragé à déployer ce procédé suite aux bienfaits et aux résultats qu’ils en ont retiré.

Certains accepteront même, dans un cadre strictement confidentiel, de vous faire directement part de leur expérience, si vous le désirez. Sur simple demande.

Il vous suffit donc de m’appeler.

C’est tout.

Un seul et unique geste pour lever enfin le doute.

Maintenant. Tout simplement.

06 88 45 00 22

Frederic Duplessy

14 Novembre 2018

Le paradoxal al-truisme chez mon autrui, l’injonction à mon autre oui.

« Mon désir est de vous aider, que puis-je faire pour vous ?

Si j’étais vous…

Je pense (panse) que c’est pour votre bien.

Moi à votre place… »

… qu’est-ce qui nous pousse donc à vouloir donner notre avis, un conseil ; à intervenir alors qu’on n’a pas été forcément sollicité, interrogé ?

… Effectivement, que désirons-nous donc lorsque nous pensons ou voulons aider ? Qui aidons-nous vraiment ? Que désirons-nous réellement ?

Sommes-nous donc si démunis pour désirer ainsi le bien d’autrui ?

Souffrons-nous tant pour mobiliser à tout prix notre esprit et notre énergie pour autrui, faute du vide qui occupe notre vie, ce néant final et inexorable ?

Notre souffrance n’est-elle pas suffisante pour vouloir (s’occuper) de celle des autres ?

Notre vie est-elle si vide que nous désirons la remplir de celle d’autrui ?

Que donnons-nous en fait, qu’espérons-nous inconsciemment en recevoir ?

Sommes-nous donc si désintéressés (en définitive, désintéressés de cet autre à soi), que nous en sommes finalement centrés sur notre désir, notre propre bien ?

Est-ce encore ici l’occasion de nous perdre, d’oublier, par cet élan (d’abnégation?) qui nous offre ainsi la permission de nous fuir à nous-même ?

Est-ce ce bien, qui appartient déjà à autrui – puisqu’il lui est identifié pour lui être destiné-, que nous recherchons, afin de trouver l’énergie, la raison, le prétexte, de nous oublier en le secourant ?

Est-ce une fuite à soi ? L’autre nous emplit-il de son prétendu besoin ? Ou bien, nous emplissons-nous, nous-même en fait, de son prétendu besoin ?

Et ce besoin en devient ‘il ainsi retenu, analisé, capté, volé ?

A-t-il donc réellement si peu d’intérêt ( ou de rendement ) pour que nous en soyons soi-disant dés-intéressé(e) ?

Est-ce aussi par là une forme de dévalorisation, démonétisation, mépris ?

La perception, le sentiment de vacuité de notre existence nous poussent-t ’ils à rechercher « d’être à sa place », à nous projeter, pour mieux le conseiller sur ce qui nous ferait finalement du bien, à nous : en construisant le bien d’autrui pour nous, à notre image, à l’aune de nos désirs profonds, refoulés, inexprimés, qui ici peuvent se matérialiser par un transfert libératoire ?

Demandons-nous à l’autre d’agir ainsi pour nous, ou de servir de levier d’action, par là où nous sommes nous-mêmes paralysés ?

Désirons-nous ainsi son bien le plus précieux, celui que nous ne savons pas avoir pour nous même, mais que nous lui demandons d’avoir pour lui, afin de créer notre propre plénitude, notre propre accomplissement par ce transfert ?

Et que jugeons-nous aussi chez nous parfois dans ce miroir ? :

« Allez ! Secouez-vous ! Bougez-vous ! Voici de quoi subvenir à vos besoins, à votre manque, mais remplissez le mien, remplissez ce contrat moral, cet acte, que je vous demande d’effectuer en contrepartie du carburant, du moyen que je vous donne pour le réaliser. Me réaliser ».

« Ce que je vous donne, je veux, j’exige au plus profond de moi, que vous l’employiez à bon escient, comme moi-même je le ferais… sinon, ce serait donner de la confiture au cochon… ( Ou à l’au-truie, que je suis…) »

« Charité bien ordonnée commence par soi-même » : mais suis-je en capacité de m’aider, de vouloir mon bien ? (N’est-ce pas là le désir à l’autre ? La pulsion de débord ?)

En ai-je un, moi, de bien ?

Ai-je conscience de mon bien ? Existe-t-il pour moi ? En ai-je le désir ? Ai-je besoin de le valoriser ?

« Je vous veux du bien ».

La signification de ce désir prend un tout autre sens lorsqu’il est énoncé ainsi. Le rapport à l’autre et à soi n’est pas ici le même.

Ce qui est signifié, et signifiant, est alors tout autre, consciemment comme inconsciemment, pour celui qui l’énonce, et pour celui qui l’entend. Ainsi que pour celui à qui il est adressé.

La vérité de l’intention appartient à chacun : se permettre d’y distinguer charité avec solidarité, possession avec don, ostentation avec abnégation serai ici déplacé…

Toutefois, ces projections inconscientes, issue de la culture, de l’éducation et de l’expérience de chacun, créent des situations et des interactions très différentes selon leur formulation, tant chez celui qui l’énonce, que chez celui à qui elle est adressée. C’est aussi le cas lorsqu’il y a transmission ou information de ce désir ou de cette action à des tiers.

On peut imaginer ce qu’il en est dans le cadre associatif, mais aussi dans le cadre amical, familial ou encore professionnel. Selon le contexte, évènementiel, temporel ou social, la posture, la formulation, choisie ou non, consciente ou non, prend également une signification différente.

Dans le contexte professionnel, par ce jeu de sens, ou par les modes de fonctionnement en groupe, peut ici s’installer la souffrance au travail.

On peut retrouver cela dans le mot d’esprit, le lapsus, qui sont les parties visibles et conscientisée de ce surgissement qui généralement nous échappe. Mais le sens de ce que nous formulons ou énonçons réellement la plupart du temps est inconscient, il nous échappe vraiment pour le coup, nous ne l’entendons pas.

Il est pourtant utile dans sa symbolique, car l’inconscient tente ici de s’exprimer pour révéler notre part de vérité cachée, nos pulsions, nos débords, l’origine de nos symptômes, de nos désirs profonds.

Ils se répètent ainsi à l’infini et s’expriment inexorablement sous forme d’actes, de symptômes, de névroses que nous ne comprenons pas et qui surviennent à notre corps défendant, souvent contre notre volonté, parfois contre nous-même, sans pouvoir y faire quoi que ce soit : pourquoi suis-je comme cela, pourquoi cela m’arrive t’il, comment se fait-il que ce problème revient régulièrement malgré le fait que je m’organise, ou non, pour qu’il ne se reproduise pas ?… Car c’est un peu comme ces valises qu’on emmène avec soi et qui se rappellent à nous bien des mois après avoir fui une situation, opérant un déplacement physique là où il faudrait initier un déplacement d’un tout autre ordre.

Ils se répètent ainsi à l’infini, attendant que nous soyons en mesure de travailler à les entendre, pour ne pas avoir à les répéter.

Alors comment les révéler, les saisir, les conscientiser ?

Il existe une technique qui repose sur la libre association d’idée, l’interprétation des rêves, la vérité et donc la parole de l’analysant qu’écoute l’analyste. Ce dernier peut ainsi entendre ce qui s’y dit réellement et le proposer à l’écoute de l’analysant.

C’est simple à mettre en œuvre et accessible à tous pour peu qu’on accepte de s’y engager et de s’y investir réellement.

Frédéric Duplessy, Condat sur Vienne, septembre 2017

 


Téléconsultations psy France.

Lorsque la proximité géographique n’est plus possible, la langue maternelle reste la raison principale pour décider de consulter un psychanalyste de langue française en téléconsultation. C’est souvent le cas des expatriés français, canadiens, luxembourgeois, belges, suisses, qui recherchent un spécialiste pour les écouter.

Capitaine du vaisseau, le chef d’entreprise porte l’image de l’établissement auprès des clients, des partenaires, des fournisseurs, des financeurs, des collaborateurs, des instances et collectivités locales, etc.

Sa propre dynamique, son charisme, insufflent l’esprit de l’entreprise et d’entreprendre aux parties en présence. Elle donne confiance aux investisseurs, aux créanciers et aux clients. Elle porte l’enthousiasme de ses équipes et leur envie de partager cette vitalité qui crée ainsi du désir induit pour les produits ou services proposés.

Si ce n’est l’enthousiasme, c’est au moins la volonté ferme, structurée, du manager qui inspire confiance en l’avenir et dans l’entreprise.

Il est le guide, il est donc seul. Il n’est à aucun moment en droit de défaillir, surtout en apparence.

Il ne se donne généralement pas le droit, si besoin, de se confier à un tiers, même proche. Surtout pas à un collègue, encore moins à un autre chef d’entreprise. Rarement à un médecin. Souvent très peu à sa famille ou à son conjoint pour ne pas l’inquiéter.

Les clubs d’entrepreneurs, les éventuels parrains, sont organisés pour échanger professionnellement, faire la promotion d’image, de produits ou services, apprendre des techniques comptables, de management, de marketing, etc. ce sont des lieux de représentation.

L’échange ne se situe malheureusement pas dans le rôle du métier réel du chef d’entreprise qui va au-delà de sa profession exercée : diriger, décider, financer, gérer, présider aux destinées de l’établissement en sont la base mais ne constituent qu’une seconde couche professionnelle visible.

Etre le chef, le guide, le garant, le décideur, avec pour revers une épée de Damoclès permanente, un juge imparable et intraitable, sauvage et aveugle, lorsqu’on est le rempart permanent et surtout la caution morale, technique et financière personnelle de tout cela. Une position moralement et intellectuellement épuisante, pour laquelle le chef d’entreprise n’est ni formé, ni préparé.

Cette usure se manifeste invariablement, que ce soit en conscience, et plus profondément, insidieusement, inconsciemment.

La dynamique de projet et de groupe, le sport, les réunions, les succès, les moyens financiers et techniques permettant de prendre du recul n’y feront rien, le chef d’entreprise est seul.

Irrémédiablement et moralement seul. Au milieu de tous. Impuissant à communiquer sur cela.

Pour ne pas se mettre en danger, pour ne pas laisser croire à une once de faiblesse possible.

Parce que c’est aussi vers lui que vont les sollicitations, l’inverse ne semblant plus possible.

Aussi, si elle survient et parvient à s’exprimer, sa demande de parole, de partage, de conversation avec un autre chef d’entreprise est systématiquement évitée : ce dernier aura peur de se dévoiler, d’affaiblir sa propre course et sa propre dynamique s’il s’arrête lui-même pour y penser, pour échanger.

Le succès, le positif avant tout : Eluder cette pulsion de mort bue jusqu’à la lie, avaler ainsi littéralement la vie, et pour cela déborder de toutes parts vers l’infini, le néant : créer, courir, pour ne pas vraiment penser. Ne pas parler.

Quel espace, quel moment, alors, pour se laisser dire ?

En décidant de briser ce silence, en partageant délibérément mon expérience avec des confrères, en choisissant alors de m’exposer pour voir ce qu’il en était réellement, j’ai pu obtenir des confidences confondantes. J’ai pu déceler de la souffrance, de la solitude, un vide intime immense face aux défis quotidiens. Ainsi que bien d’autres symptômes, de non-dits, que les décideurs lisant ces lignes ont forcément à l’esprit.

C’est d’avoir été chef d’entreprise, à l’écoute des autres, que j’ai désiré devenir psychanalyste.

Psychanalyste pour les chefs d’entreprise mais aussi pour tous dirigeants, ou élus, en consultations individuelles, ainsi que pour leurs équipes, par la mise en place de groupes d’analyse de pratiques professionnelles.

Il existe donc un lieu d’écoute, de travail par libre association, basé sur une absolue confidentialité, permettant de décider d’y réserver un temps spécifique dédié à la parole.

Prendre rendez-vous permet de décider ou non de donner suite, de définir ensemble le moment, les modalités, en toute discrétion, au cours d’un ou plusieurs entretiens préalables qui n’engagent d’abord en rien, afin de mettre en place une cure dont la durée sera un-définie puisque s’acquitter de chaque temps de travail par la parole permet d’être libre de la quitter.

Ainsi l’analysant est au travail, l’analyste l’écoute, activement.

Une solitude, qu’une seule étude, – seul l’y es-tu ? -, seul à deux, solde et tue…de l’emprise, en prise, d’entre-prise.

Frédéric Duplessy, Condat sur Vienne, juillet 2017