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Entreprendre est amusant, diriger est captivant, réussir est grisant : être obligé d’aller à contre-vent est plombant.

Tenir la barre, contre vents et marées, au soleil et dans la tempête, est un jeu merveilleux et passionnant, mais parfois déroutant et usant.

Entreprendre et décider seul, devenir enfin responsable et autonome : Le métier exaltant, à la fois impossible et merveilleux de chef d’entreprise.

 

Tenir la barre et les destinées de son entreprise est véritablement fantastique, il est enfin possible de concevoir, diriger, inventer et développer avec sa propre volonté, ses moyens et ses capacités tout ce que l’on a accumulé comme expérience et comme reconnaissance dans son cœur de métier.

Enfin seul à décider, enfin libre de son avenir et maître du futur !

Personne pour revenir sur un savoir, une vision, une stratégie claire, des objectifs et des résultats qui viendront couronner le juste succès de nos efforts et de nos idées, de notre propre créativité, – et de celle de nos équipes si des collaborateurs se joignent à l’aventure -.

Reste un nouveau métier à découvrir et à dompter : celui de chef d’entreprise.

Personne ne nous a prévenus, car il faut  être dans le « bain », que ce serait un métier à part entière avec des responsabilités bien différentes de celles de notre cœur de profession.

Des responsabilités parfois envahissantes, voir écrasantes, qui se doublent d’aléas incontrôlables.

En passant du statut de salarié avec des règles bien établies, nous découvrons un monde d’incertitudes et d’aléas impossibles à prévoir ou à organiser, de décisions extérieures prises à l’encontre de nos propres prévisions, pourtant concrètes, vérifiables et raisonnables : report de calendrier dans certains dossiers, délais de règlement client non respectés, trésorerie à réorganiser, imprévus quotidiens sur les chantiers en cours avec leurs conséquences humaines et économiques directes, erreurs dans les informations fournies par les partenaires en matière de gestion des charges sociales et fiscales, nouvelles lois remettant en cause l’équilibre des prévisionnels, contraintes budgétaires revues en cours de dossiers, changement de règles commerciales dans les appels d’offre et sur les marchés, jeu des lois sociales, administratives et économiques qui changent constamment au fil des mois, retournements de situation de clients importants soudainement en difficulté par les lois du marché, congés maladies imprévus, calendrier et échéances désorganisés, appels de cotisations fluctuants, basés sur des calculs délirants et invérifiables, même par le comptable, etc.

Il nous arrive alors d’être abasourdi par le cumul des évènements imprévus et incontrôlables indépendants de notre bonne volonté et incompressibles ou indétournables malgré la magie de notre capacité à réinventer le moment présent et les situations, à rebondir et à réagir.

Ce qui était un jeu fascinant au début, un sentiment infini de liberté et de libre arbitre, avec de multiples rebondissements et obstacles à franchir joyeusement, comme autant de défis, devient peu-à-peu de plus en plus lourd à porter.

Les coups et les à-coups finissent par assommer, anesthésier, bourdonner et se multiplier comme autant de moustiques, d’insectes et d’ombres furtives et insaisissables qui viennent à la fois nous provoquer, nous piquer et nous faire tourner en bourrique sur nous-mêmes.

L’indépendance et l’autonomie se transforment peu-à-peu en solitude. L’isolement s’installe.

Il est alors naturellement impossible de partage ses doutes et ses incertitudes au risque d’ébranler l’édifice qui semble devenir de plus en plus fragile face à ces aléas incontrôlables et imprévisibles.

L’entreprise peut aller très bien, mais son fonctionnement devenir impossible à appréhender complètement.

Y a-t-il un pilote dans l’avion ? La feuille de route est’elle toujours la même ? Qui tient la barre, le manche, le volant ? Parfois pas nous, et c’est souvent la décision arbitraire de tiers qui la tient ou l’écrit, ce qui est forcément préoccupant, déroutant et effrayant.

Qu’est-ce que c’est que ce monde de fous, imprévisible et aléatoire, qui passe de la houle à la tempête, puis au calme, au grand soleil, aux soubresauts et à l’orage, sans prévenir ?

Comment se confier lorsque l’image et la réputation de l’entreprise, son équilibre structurel et économique, sont en jeu face aux fournisseurs, aux clients, aux partenaires ? Comment en dire quelque chose à la famille et aux amis à qui vous devez assurer confiance et sécurité ?

Des fois, vous aimeriez pouvoir tout poser, vous débarrasser de vos doutes, de vos incertitudes et de vos responsabilités, mais c’est impossible.

Avec qui pouvez-vous partager vos peurs, vos angoisses, vos doutes et vos incertitudes ?

Qui peut réellement vous comprendre et imaginer ce que vous vivez au quotidien ?

Personne à part d’autre chefs d’entreprise et entrepreneurs, comme vous. Mais eux-mêmes ne peuvent parler et se confier, pour exactement les mêmes raisons que les vôtres.

Tout le monde compte sur vous, et vous ne pouvez compter sur personne, sauf sur vous-même.

Et là, vous sentez que vous avez besoin de vous retrouver, vous avez l’impression de tourner en rond autour des mêmes idées, des mêmes solutions, qui ont produit les mêmes effets et les mêmes résultats que précédemment.

Pourtant, vous savez que vous avez la solution en vous, mais comment l’extraire, la retrouver, au milieu des pensées, des idées et des contraintes qui vous assaillent constamment, de jour comme de nuit ? Vous savez qu’elle existe, mais vous ne la voyez pas, vous n’arrivez pas à vous apaiser et vous commencez à fatiguer.

En fait, la bonne nouvelle, c’est que toutes les solutions sont toujours en vous, votre potentiel est intact, mais vous ne pouvez pas les entendre.

Si vous ne pouvez pas les entendre, ni les écouter, c’est parce que vous ne pouvez pas en parler, les formuler : elles sont mêlées à des pensées intimes, des pensées personnelles, des pensées qui doivent aussi rester secrètes, et d’autres qui vous font penser que vous pourriez être jugé-e.

Alors les pensées stratégiques ne peuvent surgir, puisqu’elles ont fini dans cet imbroglio par devenir liées et enfouies au milieu de toutes ces pensées impossibles à partager.

Pourtant c’est simple, il suffit de tirer les fils de la pelote, de dégager de ce que l’on éprouve, des peurs, des émotions et des angoisses, les différents fils qui constituent la solution, votre solution, votre liberté et votre libre arbitre.

C’est la vision du chef d’entreprise, du dirigeant, votre vision, qui peut enfin être débarrassée de toutes ces scories et reprendre son régime normal, son libre arbitre.

Une vision claire et limpide, apaisée et sûre, affirmée.

Il suffit de parler, de s’écouter dire ce que l’on n’entend pas dans ses pensées, d’entendre et de saisir les opportunités de sa propre parole.

Sans jugement, en toute indépendance et autonomie, face à soi-même, face à sa propre vérité.

La parole libère, et vous savez maintenant pourquoi. A vous de trouver le courage et l’assurance d’affronter vos peurs et vos freins, vos préjugés, et de venir vous libérer : c’est justement la force des décideurs de savoir se dépasser et d’affronter l’inconnu pour en retirer de nouvelles expériences et de nouvelles idées. La balle est dans votre camp.

Comment parler à quelqu’un en toute sécurité, sans être jugé, et en toute indépendance ?

Je connais tout cela, je suis passé par là, car j’ai été chef d’entreprise et employeur pendant plusieurs années. C’est ainsi que j’ai découvert, appliqué et mis en œuvre un dispositif, une méthodologie et des outils adaptés au caractère farouchement indépendant des chefs d’entreprise et des entrepreneurs.

Ce procédé s’adresse uniquement à ceux qui sont prêts à s’engager pour obtenir des résultats.

En mettant en œuvre cela avec les premiers entrepreneurs et entrepreneuses qui s’y sont prêtés, la surprise a été grande : il se trouve que sur ce public spécifique, les premiers résultats sont rapides et immédiats.

Pourquoi ?

Simplement parce qu’un décideur ne s’embarrasse pas des problèmes, il ne peut pas se payer ce luxe : il les règle immédiatement, quelle qu’en soit l’importance ou la difficulté.

C’est une question de survie.

Et nous le savons tous très bien, du moins pour ceux qui le vivent au quotidien.

Si vous voulez vous offrir l’opportunité de tenir fermement la barre de votre entreprise, avec une vision claire et la plus sereine possible, quels que soient les aléas, cette solution est pour vous, avec un vrai retour sur investissement : il suffit de vous en emparer, de l’adopter, de l’appliquer sans réserve pour en faire une alliée stratégique au quotidien.

Les clés sont en vous, saisissez-les.

Vous aimez sortir des sentiers battus : laissez-vous surprendre.

Un simple coup de fil suffit pour que tout soit changé, sans rien changer (du moins en apparence…).

Le métier exaltant, à la fois impossible et merveilleux de chef d’entreprise : vous aimez sortir des sentiers battus, alors laissez-vous surprendre.

Le métier exaltant, à la fois impossible et merveilleux de chef d’entreprise : vous aimez sortir des sentiers battus, alors laissez-vous surprendre.

 

Il y a ce point de bascule, que quelques « happy fews » connaissent, où l’on a tout réussi, où l’on possède tout, où l’on est à la fois plein et vide.

Celui ou le jeu remplace les enjeux, pour faire face à l’ennui.

C’est alors le retour de l’ego.

La spirale s’enclenche à nouveau : l’ivresse du risque reprend le dessus et le chaos revient bousculer notre adrénaline, pour notre plus grand plaisir.

Pour se sentir enfin revivre.

Pulsions, fierté, désirs, compétition, sont revenus s’en mêler et s’emmêler.

Se sentir vivre : vibrer des dangers, des plaisirs vifs, de l’ivresse de l’effroi, de celle des angoisses, des peurs et de l’intensité de l’action, du moment présent, de perspectives exaltantes… finalement de la présence inexorable de notre vide…

Comment échapper à soi, à cette vacuité qui nous étreint parfois lorsque le jeu et les enjeux ne sont plus à même de nous procurer d’autres sensations de nous-mêmes ?

Quel est donc ce profond désir, au fond, qui nous manque et nous vide ?

Glissons-nous indéfiniment d’un manque à l’autre, en tentant vainement d’occuper ce néant ?

Une plénitude est’elle alors possible, ou même souhaitable ?

Frederic DUPLESSY, septembre 2019

Si vous désirez prolonger cette réflexion ensemble, cliquez ici…

Alors que nous nous imaginons si petits face à elles, elles viennent nous montrer notre vraie dimension. Elles sont à la mesure de nos réelles capacités, et pourtant, nous le percevons autrement.

Mes obstacles me parlent, ils se présentent à moi parce que j’y suis prêt-e.

La vraie dimension de ma liberté est à la mesure de mes pires obstacles et de mes pensées limitantes ou paralysantes.

Pourquoi ?

Comment inverser le rapport de forces ?

Reprendre ma dimension, mon pouvoir, face à une réalité qui ne s’impose finalement que dans mon imaginaire, construit sur ma culture et mon éducation ?

Qu’est-ce qui m’empêche, me paralyse, me rend tout petit, face à un obstacle qui n’existe même pas pour certains ?

Quel est mon pouvoir de changer cela, quelle importance est-ce que je donne à cela, qu’est-ce qui me vient à l’esprit et s’associe à ce moment, cet évènement, cette situation qui me bloque ?

Quelles sont donc mes croyances, mes réflexes et mes routines internes, installées au fil du temps qui me disent que ce n’est pas possible, que c’est incertain, que c’est trop, que je vais souffrir, etc. ?

Que m’est’il donc arrivé de similaire qui m’a démontré que c’était un obstacle par le passé, et que je suis certain par cette expérience que je ne peux aujourd’hui encore y arriver ?

Qui m’a dit que je ne pouvais pas le faire, que je n’étais pas la bonne personne, que je n’avais pas la bonne attitude, le bon geste, que je n’étais pas capable ?

Et pourquoi les autres le seraient’ils si je ne le suis pas, finalement ?

Qui autour de moi a réussi ici ?

Pour qui cette situation n’en est pas une ou n’existe pas ?

Pourquoi considérerais-je que malgré que ce soit facile ou inexistant pour lui, cela ne puisse en être de même pour moi ?

Quels-sont donc ces prérequis, ces exemples que j’érige comme des barrières pour être bien sûr-e que ce n’est pas pour moi, puisque celui qui réussit là où j’échoue est différent, n’a pas les mêmes armes et les mêmes moyens que moi ?

Est-ce que ce sont bien les vraies raisons et les réels prétextes ?

Est-ce que cela ne se jouerai pas ailleurs en moi, dans des blessures intimes et des échecs érigés en lois personnelles, familiales, scolaires, étudiantes ou professionnelles ?

De quoi ai-je peur ?

Ai-je peur de souffrir, d’échouer, d’être jugé-e, déclassé-e, ridiculisé-e ?

Mais, pourtant, est-ce que de toute évidence je ne souffre pas déjà par rapport à cet obstacle, ne suis-je pas déjà effrayé-e, paralysé-e, frustré-e, triste, en colère, démuni-e ?…

J’aurais donc peur de souffrir de cette nouvelle étape inconnue, -et donc, dont on ne connaît pas les réelles conséquences puisqu’on ne l’a pas encore réellement et concrètement vécue-, si je réussis ou échoue là où je souffre déjà de cette situation bloquante sans l’avoir surmonté, sans avoir agi ou transformé quoi que ce soit ?

De quoi ai-je peur en fait ?

Si on ne l’a pas encore réellement vécue, cette situation qui pourrait être imaginée comme résolue, c’est bien parce qu’on qu’on « l’imagine » justement : d’où viennent donc ces croyances sur les aspects, les gestes, les actes et les conséquences que cela pourrait entraîner ?

Où se nichent’elles en nous ?

D’où s’originent’elles : de quelle situation, de quelle idée reçue, de quel schéma appris ou inculqué auparavant, de quelle expérience personnelle ou relatée, de quel cours ou sentence dispensée par un tiers ?

Recherchez bien en vous, dans vos souvenirs, dans les images qui vous viennent, dans les personnes et les situations qui surgissent de votre mémoire et de vos émotions.

Car il s’agit bien d’émotions que nous éprouvons là face à cette situation. Et à nos projections.

Des émotions parfois terribles, insupportables, déchirantes, qui nous emportent au fond du trou, du sac, de nos culs-de-sac intimes et personnels…

Il s’agit bien d’une impasse intime et personnelle, ou d’une croyance limitante.

Alors qu’est-ce que c’est qu’une croyance limitante ?

Nous y reviendrons après, mais parlons d’abord de cette souffrance intime, interne :

« En fait, j’ai peur de souffrir de ce qui me fait déjà souffrir ?! » 

Ben oui, puisque c’est un obstacle déjà présent, que je suis déjà en train d’éprouver, quel qu’en soit sa forme.

Je vous laisse y réfléchir quelques secondes…

Alors franchement, qui vous a mis dans la tête, vous ou un autre, que c’était un obstacle infranchissable, une situation insupportable, une souffrance telle que finalement, vous ne souffrez pas assez pour y aller, pour la régler ?

Pour en revenir aux croyances limitantes, pensez à cet éléphant, énorme et puissant, attaché par une petite ficelle à un petit poteau. Pourquoi ne part ‘il pas ? Pourquoi ne l’arrache-t ’il pas alors qu’il ne s’en rendrait même pas compte s’il décidait de s’en aller à l’instant ?

Tout simplement parce que ce poteau et ce lien étaient déjà là lorsqu’il était tout petit et qu’il s’est battu des nuits entières, sans y parvenir, à se détacher : le poteau et le lien étaient trop forts pour lui. Il a fini nuit après nuit par s’en persuader, et cette idée est restée ancrée en lui.

Depuis il a grandi, et il est intimement convaincu au fond de lui que le poteau et le lien sont trop forts pour lui.

Alors il ne part pas, il ne bouge pas, et il regarde les autres passer devant lui sans comprendre comment ils s’y prennent. Il n’imagine même pas que c’est possible pour lui et trouve plein de raisons légitimes pour expliquer pourquoi les autres y arrivent et pas lui.

Et vous, qu’allez-vous découvrir qui vous empêche d’être libre aujourd’hui, de dépasser une situation qui paraît si grande en ce moment, et qui sera si bénigne une fois que vous l’aurez dépassée ?

Où se nichent vos limites, de quoi sont-elles constituées ? Quelle part de votre histoire vous enchaîne à vos répétitions, vos impossibilités ?

Qu’avez-vous donc pu faire en vacances, ou dans un contexte hors de votre quotidien, que vous n’oseriez réaliser à la rentrée ou dans vos journées habituelles ?

Et pourquoi donc ?

Chaque jour, un tout petit pas en soi, au-delà de nos limites intimes, nous offre à chaque étape une liberté si vaste que nous pouvons alors déplacer des montagnes sans même nous en apercevoir.

Il est parfois possible que vous n’arriviez pas à trouver la solution par vous-même, même si vous savez bien qu’elle est en vous, car vous ne pouvez la percevoir, la voir ou la comprendre.

Il suffit parfois de parler, de s’écouter, de saisir ce que l’on n’entendait pas de ses pensées pour y arriver.

« Je n’y entrave que dalle… » drôle d’expression qui paraît bien mal fagotée, loin d’un français pur et élégant, mais qui montre bien par là la chaîne de signifiants qui nous bloquent. Et des expressions comme celle-ci nous en connaissons des milliers : nous nous en sommes approprié certaines et elles finissent par nous constituer.

« Au commencement était le verbe… »

Pensez-y si d’aventure vous désirez vous libérer. Venez donc parler et associer. C’est si simple. Même si cet inconnu, là encore, fait un peu peur. Peur de soi, peur des conséquences, peur du jugement… là encore, quand ça nous tient !

Venez donc vous détendre et tout lâcher, c’est aussi ici votre espace de liberté : rien qu’à vous, avec vous et en vous. Vous en direz et en verrez enfin quelque chose. Et tout sera soudain un jour changé, libéré et apaisé, sans que rien ne change !

Nos limites sont sans limites !

Chaque jour, un tout petit pas en soi, au-delà de nos limites intimes, nous offre à chaque étape une liberté si vaste que nous pouvons alors déplacer des montagnes sans même nous en apercevoir.